Le mouvement Horizon 2035 en collaboration avec la société NMA SANDERS a organisée une journée de formation sur les techniques d’élevage de poulets de chairs et de pontes, au profit des éleveurs de la ville de Louga, ce samedi au Conseil Départemental de Louga.
Au Sénégal, l’industrie du poulet devient de plus en plus florissante avec ses principaux secteurs que sont l’élevage des poulets de chairs et celui des pondeuses. Cependant, ce domaine pour qu’il soit productif nécessite une certaine expertise, le principal problème des éleveurs du Sénégal.
Pour pallier à cette problématique, le Mouvement horizon 2035, à sa tête Monsieur Khadim Sall en collaboration avec le groupe NMA SANDERS a organisé une journée de formation aux techniques d’élevages. Ainsi, plusieurs éleveurs à travers la ville de Louga ont été réunis ce samedi 28 Mai au niveau du conseil départemental de Louga. Le Docteur Moussa Fall, directeur technique du suivi et de l’accompagnement de l’usine NMA SANDERS a piloté la séance à travers différents points comme « les objectifs de production », « le type de bâtiment » qu’il faut, la production litière, l’entretien des « mangeoires »… etc. En gros tout ce qui peut amener les éleveurs vers un meilleur fonctionnement de leur domaine d’activité.
Selon M. Sall, il est plus qu’opportun d’aller « vers une professionnalisation » du secteur, ce qui nécessite un professionnalisme des acteurs. A l’en croire, il s’ agit d’un secteur « en développement permanent » et « porteur d’emplois » surtout avec l’interdiction de l’Etat du Sénégal des importations de poulets de chair depuis 2005. Or, rajoute-t-il « pour que ce domaine de l’élevage soit florissant », la situation du secteur « nécessite une certaine technicité » c’est à dire « une formation ».
Le besoin de formation n’est pas le seul qui est identifié dans ce secteur. Le domaine de l’élevage a pareillement besoin d’un appui financier du gouvernement, retient –on de Khadim Sall. Le président de la structure Horizon 2035 se désole d’un manque de considération qu’ils auraient observée vis-à-vis des services de l’Etat et d’une politisation des subventions de l’Etat. Cette tendance « à tout politiser » explique selon lui « l’absence des autorités politique » à cette séance qui les a réunis. A l’en croire, ils se sont débrouillé « sans le moindre soutien des autorités politiques et locales ». Néanmoins, ceci ne les empêchera pas selon lui de participer au mieux qu’ils peuvent au développement de leur localité, s’engage-t-il. Et à ce niveau ils ont aidés à former 108 hommes et femmes sur les techniques d’élevages de volailles qui ont été attestés par des remises de diplômes.
Cette journée s’est organisée en la présence du représentant du pôle emploi, du représentant de l’ARD de Louga, de celui du maire de la ville mais aussi d’Asc Diobé Sylla politicien et éleveur.
Ndiambourinfo
Gamou Gadiaga, stagiaire