Les lauréates sorties du lot ont été primées sous la caution du gouverneur de la région Elhadj Bouye Amar, de l’inspectrice d’académique Mme Penda Wane Ba ce mercredi au CRFPE, sous l’encouragement des autorités de l’éducation et d’associations de femmes.
Elles ont participé aux concours aux niveaux régional et départemental en mathématiques, sciences physique et science de la terre (SVT). Deux (2) sont sorties de la compétition régionale en mathématique et trois (3) au niveau départemental provenant des trois (3) départements pour ce qui est des sciences.
La science intéresse davantage les filles. De plus en plus « la tendance générale montre un élan des filles vers la science », a indiqué la marraine Mme Lat Mbéngue. « L’indice de parité montre plus de filles qui s’intéressent davantage à la science et aux mathématique », comparé aux garçons et ceci, « depuis le préscolaire passant par l’élémentaire jusqu’au collège », constate le médecin cheffe du district sanitaire de Sakal. Mais, « cette tendance change au niveau du collègue « en raison de plusieurs facteurs dont les «mariages précoces » et « grossesses précoces ». La même source constate le phénomène de « l’abandon de l’école » chez les filles à cause du facteur distance qui sépare les concessions et les écoles .
Selon le Gouverneur de la Région de Louga, « la science et les mathématiques sont au début et à la fin des politiques de développement ». Une façon d’encourager l’effort de performance chez les filles : « nous sommes dans l’air du suivi évaluation », indique-t-il. « Aujourd’hui tout ce qui n’a pas une base de données, un indicateur, on ne peut pas l’évaluer », rappelle-t-il l’importance des mathématiques qui servent presque de base à la « gestion de l’administration ». Or, estime-t-il, dans les programmes de développement, « l’équité » et « l’inclusion » y occupent une place importante autant que « l’accès » et « la qualité ». Elhadj Bouyeu Amar rappel que « l’équité » et « l’inclusion » « font penser au genre ».
Mr le gouverneur invite les filles à se « méfier des réseaux sociaux ». « Les réseaux sociaux ne sont pas des lycées sociaux», ni des « facultés sociales », encoure moins des « écoles sociales », alerte-t-il.
La marraine de l’Edition lance un appel aux parents à créer les conditions pour faire aimer aux filles les mathématiques et la science. Madame Lat Méngue incite les filles à pousser dans les filières scientifiques, en commençant par se départir des blocages qui empêchent d’y accéder. Clin d’œil au parent qu’elle dissuade d’engager les filles dans des « mariages précoces ».
Le concours pour les matières scientifiques est une Edition annuelle cordonnée par les Inspections d’Académie. Deux des lauréates régionales et départementales vont participer au concours au niveau national.
Ndiambourinfo