Réglementation du transport par des véhicules à traction animale

Réglementation du transport par des véhicules à traction animale

Un atelier de vulgarisation de l’arrêté ministériel portant sur ce phénomène et sur la problématique de la maltraitance des animaux utilisés a fait l’objet d’une rencontre de l’ONG Brooke en collaboration avec le ministère de l’élevage et les acteurs du secteur concerné au conseil départemental de Louga, ce mercredi.

Le Sénégal est  un pays dont le transport hippomobile est présent dans presque toutes ses régions. Louga s’est singularisée dans ce phénomène. Cependant de nombreux problèmes y sont notés surtout par rapport à la circulation et la maltraitance des animaux.

Pour un objectif de sensibilisation des acteurs concernés, le forum d’échange a porté sur les règles et chartes désormais normalisées comme conditions.  Selon Rouguiatou KA, dans le but de « lutter de manière formelle contre la maltraitance » de ces animaux, contre » les  mauvaises conditions de traction », l’Etat du Sénégal  a sorti « un arrêté ministériel datant du 09 Décembre 2016 ».

La chargée de plaidoyer de l’ONG Brooke est revenue sur le « mauvais suivi sanitaire des animaux ». Tout selon elle, pour « assainir le secteur du transport urbain »,  retient –on de son discours.

La même source rappel que « les autorités administratives et les parties prenantes du transport par des véhicules à traction animale sont concernés par ce présent arrêté », dans son application.

Néanmoins, d’après toujours cette dernière, malgré, « toutes les activités menées à travers différentes zones du pays » et « la mise en place d’une feuille de route, des problèmes allant à l’encontre de l’application de cet arrêté sont davantage persistants ». La même source souligne des « difficultés liées à la méconnaissance des textes », au « manque de synergie entre les différents services du transport » mais aussi  « le non accompagnement de l’Etat à la mise en œuvre de certains articles de cet arrêté ministériel ».

Ceci a été de même soutenu par le gouverneur qui note au sein de  la région de Louga « un bon nombre d’entraves liées à l’adoption de cette volonté étatique » avec notamment « le manque de fourrière municipale », « l’usage traditionnel des charrettes » en plus de « l’âge mineur de beaucoup de conducteurs de ces moyens de transport ».

Par ailleurs et au vue de toutes ces obstacles, l’ONG Brooke a décidé d’accompagner les acteurs de l’activité hippomobile à « l’application de cinq des trente-deux dispositions de l’arrêté » et qui relèvent directement de « la responsabilité individuelle ». « Nous pouvons en citer « les faits liés à la surcharge », indique-t-elle, à « l’interdiction de conduite aux enfants de moins de 15ans », à  « l’utilisation des signalétiques et de l’éclairage »…

A l’issu de ce forum, le gouverneur a convenu qu’il est nécessaire pour arriver à une bonne application des dispositions indiquées que « des rencontres soient organisées » entre » la mairie les acteurs du secteur », de « distribuer le livret détaillant les différents articles » mais aussi et surtout de « mettre sur pied une fourrière municipale pour la ville de Louga ».

La rencontre a eu lieu sous la présence du préfet de la ville de Louga, de celui de Kébémer, des représentants de l’ONG Brooke et de l’ensemble des parties prenantes du secteur du transport hippomobile.

Ndiambourinfo

Gamou Gadiaga, stagiaire

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