Du gaz et du pétrole à Louga ?

Du gaz et du pétrole à Louga ?

« Des champs pétroliers et gaziers de 27 milles kilomètres carrés complètement ignorés par les autorités locales sont mis aujourd’hui en location par PETROSEN». L’information a été donnée par Mr Maguette Diouf de la Maison du Développement Local (MDL).

« La problématique de l’emploi des jeunes est toujours abordée mais l’angle de traitement jusque-là pris n’est pas des meilleurs ». Tel est l’avis de Maguette Diouf exprimé à l’occasion de la sixième édition rencontre Internationales Francophone Abdou Diouf ( RIFAD) au centre culturel de Louga.

La problématique de l’emploi ayant servi de thème à cet Edition, le porte-parole de la Maison du Développement Local a été invité à intervenir sur le panel du jour. A l’en croire, « il manque l’information sur les opportunités territoriales ». La même source informe que « dans chaque territoire il y’a des opportunités ».

Emploi, enjeu de notre temps dans un contexte de pandémie à coronavirus : contribution francophones et riposte citoyenne. Tel est le thème de la sixième édition rencontre Internationales Francophone Abdou Diouf ( RIFAD).  

« La problématique de l’emploi des jeunes est devenue une bombe sociale », a plaidé Maguette Diouf. Le Secrétaire Général de la MDL de Louga regrette « l’absence de cohérence et d’articulation entre la formation et les besoins des entreprises ».

Cet Edition a réuni les acteurs et structures concernées par la problématique de l’emploi.  Le constat de Monsieur Babacar Sarr est qu’il y’a beaucoup d’agences et de discours sur le problème alourdi davantage par l’aspect politique politicienne. « Chaque structure tire à son coté », constate le Président du FESFOP.

De l’avis de Maguette Diouf, l’un des principaux problèmes demeure « l’employabilité des jeunes ». A l’en croire, « nous sommes dans un monde avec de nouveaux paradigme, de nouveaux modes de productions, de nouveau procédé ». Le technicien de l’économie se désole de  « l’obsolescence des compétences ». Il faut « s’aligner au réalités territoriales » et que pour ça, il faut que « les pouvoirs publics maitrisent les possibilités et potentialités des terroirs ».

L’autre problème, relève de l’employabilité des jeunes. Maguette Diouf rappelle qu’il « ne s’agit pas en fait que de donner des financements au jeunes » : il faut au préalable les doter « de compétences opérationnelles ». « Il y’a le besoin de formation des jeunes sur le métier du pétrole », constate-t-il.  

Le Président du FESFOP est d’avis que l’heure est de « mettre en cohérence les efforts et programmes pour un objectif de performance ». Babacar Sarr soutient que « l’emploi, il n’est pas administratif, il n’est pas Etat », l’Etat ne gère pas l’emploi mais il peut créer des cadres autour de l’agriculture, l’élevage, la pèche, l’horticulture ».

Concernant le financement de l’emploi, Maguette Diouf constate qu’il est possible  d’arriver à un stade où mêmes « les mosquées deviennent  entreprenantes ». Le technicien de l’économie revient sur le cas « des pays musulmans ou des mosquées qui créent même des boulangeries », « ces boulangeries qui créent des emplois ».

La même source indique que « si les mannes financières dont dispose l’IPRESS était investies dans des secteurs productifs, ceci aurait aidé à la création d’emplois et même pu augmenter le niveau d’allocation de retraite ».

Maguette Diouf constate que « la manière dont l’Etat gère la politique de l’emploi est escamotée » et qu’il y’a « un émiettement des interventions et une dispersion des initiatives ». Il faut « une mobilisation convergentes des acteurs autour de l’essentiel et un alignement des interventions », conclut-il.

Le Président du FESFOP informe que les grandes idées qui sortiront de cet Edition consacrée à la problématique de l’emploi seront synthétisées et soumises structures de l’Etat et du gouvernement concernées.

Ndiambourinfo

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