Les acteurs et opérateurs économiques ainsi que les syndicalistes de la zone classent ladite commune en première position en termes de potentiels économiques devant Leona et Louga Comme. Peu satisfaits du ministère du développent communautaire, par la même occasion ils interpellent les ministères de l’agriculture, de l’élevage et de l’emploi des jeunes à revoir leurs copies, s’agit de Keur Momar Sarr ».
« Depuis l’accession de Macky Sall jusque-là, seuls deux ministres sont venus ici à keur Momar Sarr, et chacun, une seule fois ». Tels sont des propos de Saliou Thiam, acteur politique et opérateur économique entreprenant dans la zone.
Selon les données avancées par la même source, la commune de keur Momar Sarr compte quatre-vingt-treize (93) villages et une superficie d’environ vingt mille (20 000) hectares.
En termes de potentiel exploitable, le classement des communes du département Louga met « Keur Momar Sarr en tête » puis « Leona en deuxième position » ensuite « Louga Commune », renseigne-t-il.
« Keur Momar Sarr est une zone agricole. Selon Monsieur Thiam, « Ici, l’agriculture se fait douze (12) mois sur douze (12) ». « Zone agro-bisness », l’opérateur économique indiquent que les ingrédients qui sou-tendent un développement économique communautaire sont tous réunis dans la commune » : « il y’a la pèche, l’élevage et l’agriculture ».
Paradoxe : c’est ici à keur Momar Sarr une bonne partie de l’opinion accuse le gouvernement et plus précisément les ministères du développement communautaire d’un manque de considération notoire vis-à-vis du potentiel économique.
Sadibou Sow est un « apériste » de première heure. Mais il n’a ménagé aucun effort pour déplorer le supposé manque de soutien du gouvernement. Ralliant, en permanence Loboudou et arrondissement de keur Momar Sarr, l’homme d’affaire se plaint d’une économique locale au ralenti lié à l’absence appui.
Ce dernier liant « économie et infrastructure routière » décrit « une mobilité éprouvée par la route stratégique non goudronnée et qui lie Ngith Keur Momar Sarr, Louga ». Le même son de cloche émis par l’acteur politique Saliou Thiam. « Le gouvernement du Sénégal a distribué des tracteurs dans le pays » alors qu’ici, « je n’ai écho d’un seul tracteur que nous aurions reçu », a-t-il déploré.
« Il n’ya presque pas d’appui agricole », déplore-t-il. Ce qu’il appelle « aide » « n’en est pas un en réalité » : « huit (8) kilogrammes d’arachides, le gouvernement nous les a vendus à 2800 par famille ». « Treize (13) kilogrammes de niébé à 2700 francs vendus à chaque famille ». « A la place de leur offrir ca, le gouvernement démunie les prix et pour le vendre aux agriculteurs », a-t-il décrit.
Comme alternative Sadbou Sow est d’avis qu’il faut « une modernisation de la pratique agricole » qui va avec un « encadrement technique et matériel ». L’acteur économique soutient dure comme fer qu’il faut « nécessairement » « investir des moyens techniques et financiers » en faveur du « développement communautaire de la zone ». Justement parlant des moyens financiers, Sadbou Sow se plaint du taux élevé des banques qui sont, pour le moment, dans les dispositions de financer le secteur agricole.