Présidentielle du 24 mars 2024 : idrissa Seck au micro

Présidentielle du 24 mars 2024 : idrissa Seck au micro

Le fondateur du parti Reewmi sort de « son silence » : « la gestion d’un pays n’est pas un jeu…(…)…en voilà un fardeau qui n’est pas loisir », prévient l’ex compagnon du président wade dans son point de presse de ce dimanche.

Idrissa Seck valse les mots sans fausses promesses. « Mon silence a suscité que de questions », constate Idrissa Seck. « Beaucoup se demandent le pourquoi ». Le président de parti Reewmi candidat à la présidentielle du 24 mars rassure les sénégalais que son silence ne signifie désengagement. Quelqu’un qui s’est occupé de la tache de directeur de campagne pour Abdoulaye Wade en 1988 et qui a, depuis lors occupé que des postes de responsabilité politique dans ce pays ne peut pas abandonner les sentiers de construction de ce pays, semble-t-il dire.

 Non, sans rappeler que la fonction de président de la république n’est pas une mince affaire. « Ça demande une vision claire », « une connaissance ou conscience réelle des priorités de son peuple », prévient-il. A en croire à l’ex allié du Président Macky Sall, il est question de « Savoir dénicher et détecter les compétences », savoir les lier et organiser pour que ça puisse donner un résultat considérable sur tous les aspects du développement, sans quoi, l’individu n’est pas présidentiable.

C’est conscient de tout cela que nous avons ratifié « un pacte que nous entendons signer avec le Sénégal et que nous avons baptisé PACTE d’ailleurs », annonce-t-il. ‘’P’’ renvoie à ‘’paix’’ qui suppose « la cohésion, la stabilité, la sécurité », la même source.  A l’en croire « ce qui convoque le sens de l’autorité c’est-à-dire ‘’A’’. Le candidat à l’élection présidentielle rappelle que « sans l’autorité, il est impossible d’assainir la conduite des affaires de l’état et l’espace publique que tous les citoyens partagent ». Cela dit, « cette autorité » «claire, assurée, assumée » ne va pas sans la ‘’compassion’’  d’où la lettre ‘’C’ ’’, rajoute-t-il.

« Hier on m’a envoyé une vidéo », raconte-t-il. « On voit un pécheur dans son habitat, à l’image populations déplacées dans des localités sans mesure d’accompagnement ». « Cette image m’a rappelé le devoir de compassion et de compétence du gouvernant envers ses citoyens dans le besoins de politiques sociales qui correspondent avec leur besoins », rajoute la même source. « Ce qui nécessite de l’expertise assurée dont la mise en œuvre est portée par des acteurs unis », souligne-t-il.

L’ex premier ministre d’Abdoulaye Wade a parlé de développement de compétence et de renforcement de capacité des entrepreneurs « en herbe ». En l’en croire, la femme qui commercialise le lavage de poisons avec l’usage d’une petite table et de l’eau est un entrepreneur potentiel : « elle a déjà l’esprit d’entreprise », constate-t-il : « elle mérite qu’on l’encadre », appuie-t-il.

L’ex premier ministre d’Abdoulaye Wade constate que « le Sénégal ne manque pas de compétences ». « La base du développement, c’est le savoir et la compétence ». « Entre le maçon qui a construit la maison et l’architecte qui la tracée et dessinée, ce dernier gagne plus que le premier », cela pour dire que le savoir est bénie et paye beaucoup. UNE FACON POUR LE CHEF DE FIL DU PARTI Reewmi d’inviter les gens à reconsidérer le savoir et l’effort : « Il faut travailler, beaucoup travailler, toujours travailler, encore travailler », a-t-il imité son mentor en politique qui n’est autre que Abdoulaye Wade.

Idrissa Seck n’a pas manqué de jeter des mots-flèches à son ex allier Macky Sall. « …le président de la république a perturbé le calendrier électoral…Au tour de l’assemblée National qui a failli aggraver la situation. « Ce qui a failli bruler ce pays », estime-t-il.  A l’en croire, « l’intervention du Conseil Constitutionnel a calmé la tension. « Je me réjouis que la vague d’indignation, de colère, de condamnation au plan national comme international qui a suivi la perturbation du calendrier électoral soit aujourd’hui remplacé par une vague de louanges et de satisfaction au plan international et national, suite au jugement insusceptible de recours rendu par le conseil constitutionnel », s’est –il réjouit.

Revenant sur le pacte, « Seul Dieu Sait qui sera élu. Mais nous nous engageons à faire de notre mieux pour honorer notre parole d’engagement».

Ndiambourinfo

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