« Pour les besoins d’une formation de 50 jeunes en entreprenariat, nous n’avons reçu un centime du conseil municipal », Gora Touré ; président du conseil communal de la jeunesse de Louga.
C’est ce jeudi qu’ils ont clôturé la formation d’un nombre important de jeunes en étude de projet et élaboration de business plan. L’activité qui s’est tenue au centre culturel de Louga pendant deux (2) jours a été sanctionnée par la remise d’attestation à chaque participant, apprécie la même source.
Goré Touré reconnait que « les deux (2) jours sont loin de suffire ». A l’en croire, « si les conditions matérielles et financières étaient réunies on aurait consacré 15 jours de formation, avec tout ce que cela implique comme évaluation du niveau de compréhension des participants ».
Le président du conseil communal de la jeunesse lougatoise reproche au conseil municipal « sa mauvaise politique de jeunesse ». Selon lui, « la mairie Il alloue par année 100 000 francs de subvention au conseil communal de la jeunesse». « Comment 100 000 francs peut couvrir les charges annuelles d’une institution comme le conseil communal de la jeunesse », se demande-t-il. « Nous avons fait énormément de pas et d’effort à leur endroit mais en vain ».
La même source rajoute que la mairie « la mairie n’a déployé un centime pour soutenir cette activité » et « tout a été pris en charge avec les maigres moyens du conseil communal de la jeunesse ». « La formation a été gratuite », rajoute-t-il. « Le professeur Malick Sow du cabinet ADS Consulting qui l’a assurée n’a demandé aucun sou ». Au mois, estime-t-il, « les participants ont désormais un aperçu sur comment écrire un projet et comment élaborer un bisness plan ».
Le conseil communal de a jeunesse de Louga est un démembrement du ministère de la jeunesse. Il sert de trait d’union entre la jeunesse, les associations et l’Etat. Concernant la commune de Louga, environ 466 associations sont recensées au sein de ladite institution communale renseigne la même source.
Selon Gora Touré, « cinquante (50) autres jeunes sont prévus pour un autre séminaire de formation la semaine prochaine toujours dans le même cadre ». Le président du Conseil Communal de la jeunesse de Louga constate que s’agissant de l’entreprenariat, « les jeunes ont d’énormes difficultés pour concevoir et écrire un projet ».
Le Conseil Communal de la Jeunesse est une institution « apolitique », indique la même source. Cette précision répond à ceux qui lui reprochent de se servir du cadre pour des intérêts politiques. « Si le responsable à la tête appartient à un parti politique », « le Président de a république est aussi aperiste », rappelle-t-il. « Notre maire appartient à une formation politique ». « Le fait d’appartenir à une formation politique ne signifie pas que c’est l’institution qui est politique », défend-il. « je gère une institution qui intervient pour l’épanouissement de la jeunesse ». « ca ne tient pas compte des appartenances politiques ». La preuve, rajoute-t-il, « les jeunes qui se sont inscrits à cette formation que vous voyez dans cette salle, Ils sont cinquante (50) mais je connais juste trois (3) têtes parmi eux ». « La majeure partie, je ne les connais pas » : « ils se sont inscrits en ligne », souligne-t-il.
Ndiambourinfo
