Le directeur de l’hôpital s’engage à prendre des mesures correctrices s’il s’avère prouvé que la défunte est morte de négligence.
C’est dans un point de presse tenu ce lundi dans les locaux de l’hôpital que Amadou Gueye Diouf est revenu sur des considérations importantes qui entourent ce dossier. La mort Astou Sokhna qui était venue accoucher et qui fait parler d’une supposée « négligence du personnel médical » fait toujours les choux gras de l’actualité et de la presse locale lougatoise. « « Il est nécessaire dans le cas où il y’a des incompréhensions que des éléments de clarification puissent être apportés, compte tenue de la nécessité dans laquelle nous nous trouvons qui est de respecter le secret médical », a rappelé le directeur de l’hôpital. Ce dernier a profité de ce point de presse pour affirmer « la position officielle » de l’hôpital par rapport au drame.
« Ceci nous permet d’exprimer notre compassion publiquement à l’égard de la famille de la défunte », poursuit-il. Apres avoir rappelé « la volonté Divine », Mr Diouf menace les causeurs du tort si les études et enquêtes arrivent à prouver que le personnel en garde de ce jour à fait preuve de négligence.
« Nous avons entendu ca et là qu’il y’aurait une décision de dépôt de plainte de la part de la famille plaignante », appui-t-il. « Nous acceptons toute décision prise par la famille de la défunte compte tenu que le Sénégal est un pays de droit et personne n’est au-dessus de la loi », a-t-il averti.
« Ceci nous maintient dans une posture d’attente pour que la justice puisse entamer la procédure qui sied en la circonstance», indique la même source.
Mr Diouf regrette : « malheureusement nous avons constaté qu’il y’a un certain nombre d’informations relayées alors que la plupart des personnes qui sont derrière n’ont pas pris attache de l’hôpital pour connaitre la version du camp accusé ». « Nous comprenons qu’il y’a une part d’émotion dans tout cela », souligne-t-il.
« Juste pour dire que nous n’avons aucunement l’intention d’esquiver quoi que ce soit. Nous somme un service public, c’est un devoir pour nous que de donner notre position claire par rapport à ce qui s’est passé », conclut –il.
Le point de presse s’est tenu en présence du staff de l’hôpital représenté, du représentant du médecin chef de la région, de la représentante de l’association nationale des infirmières d’états, de l’ensemble des segments de l’hôpital représentés depuis la commission médicale, du représentant du personnel du conseil d’administration, l’ensemble des partenaires sociaux de la structure entres autres et de la presse locale.
Ndiambourinfo
