« A cause de la pandémie, 65% des PME ont vu leurs chiffres d’affaires chuter entre 30 et 70% avec des répercutions sur le plan de l’emploi», selon le directeur de l’ADEPME, M. Ibra Mbaye.
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Ces données ont été avancées lors de l’« atelier de partage des résultats de l’étude sur les fenêtres régionales dans huit régions », ce mardi à la chambre de commerce de Louga.
Les entreprises ont bien senti les effets de la pandémie. Il faut améliorer le climat des affaires pour attirer les investissements à Louga. Telle est l’analyse faite par les animateurs du l’atelier.
Quelles sont les opportunités et les potentialités existantes favorables à l’emploi? Comment former les jeunes à l’entreprenariat et comment renforcer du tissu de l’entreprise locale ? Telles sont les principales questions assorties de l’étude.
Retient-on des explications du Directeur de l’ADPME qu’il y’a « des potentialités dans chaque région ». Encore qu’il faut que « les jeunes puissent connaitre les opportunités », « l’avantage comparatif qu’offre la région de Louga », « d’où l’importance de cet atelier ».
Selon le Directeur de l’ADPME le schéma retenu consiste à « renforcer la compétitivité des entreprises locales », à « améliorer l’écosystème entreprenariat des jeunes » en leur donnant des outils comme « l’information stratégique ».
Cette étude financée par l’Union Européenne entre dans le cadre du projet « Tékki fii » lancé depuis 2015 baptisé développement de l’emploi au Sénégal. L’objectif vise à lutter contre l’émigration clandestine, en boostant l’entreprenariat local.
En tout 8 régions sont concernées entre autres Saint Louis, Louga Matam, Zuiguinchor, Sédiou, Kolda Tamba, Kedougou. Les acteurs économiques sont invités à s’approprier des résultats de l’étude dans la perspective de valorisation du potentiel de Louga.
Cheikh Séne est Secrétaire Général de la Chambre de Commerce de Louga partenaire à l’ADPME dans le cadre du projet. La chambre de Commerce de Louga a pour travail de « diffuser l’info auprès des porteurs de projets », retient de son discours. A l’en croire il lui incombe d’organiser « des sessions de formation pour les jeunes » mais aussi « les aider à avoir des financements pour ceux qui sont porteurs de projet».
Ndiambourinfo
