« La situation de l’heure fait que, presque, partout dans le monde, ce sont les mouvements citoyens qui prennent en main les combats de ‘’libération’’ des peuples en mains », Cheikh Omar Guèye du mouvement France –Degage.
La société civile interpelle la Cellule Genre du ministère de la santé et de l’action sociale sur le phénomène des violences faites aux femmes. L’activiste lougatois Cheikh Omar Gueye du mouvement France – Dégage a peint un tableau critiquèrent sombre de « sexe faible ». C’était à l’occasion du séminaire de formation sur genre et leadership dans la gouvernance locale sanitaire, cloturé ce vendredi à la salle de conférence de la mairie.
« Il ne se passe pas une semaine sans que je reçoive des interpellations sur des cas de violence verbales et /ou physiques, parfois extrêmes, infligées à des femmes par leurs époux » ou « qu’on me sollicite pour régler la situation d’une femme qui vit le martyre avec son mari ».
Organisée en faveur des acteurs sociaux par le dit ministère, l’activité a servi de d’occasion à l’activiste de décrire à l’équipe envoyée par la cellule genre et à la presse locale la situation du « sexe faible » dans toute la région de Louga.
Avec des preuves à l’appui, Cheikh Omar Gueye a fait circulé la photo d’un crane de femme « troué » par « son époux qui la battait avec un banc en fer ».
La formation qui avait reçu les acteurs et leaders des trois départements de la région a servi d’occasion à l’activiste du mouvement France Dégage pour exprimer à coordinatrice de la Cellule Genre du ministère de la santé et de l’action sociale Ndeye Mbéngue Ndiaye Mme Gacko les blocages socio-culturels « très têtus » qui encouragent le phénomène Louga.
A l’en croire, « Il s’agit ici d’une question de justice sociale » ; « tant que les auteurs des actes barbares n’auront pas peur de subir une sanction équivalent à leur actes, le phénomène ne cessera pas».
Dans cette même lancé la coordinatrice de la cellule Genre du Ministère de la Santé et de l’Action sociale a rappelé que l’objectif de ce séminaire de formation vise à entraîner « un changement transformationnel au niveau des acteurs d’abord, pour qu’ils puissent reproduire cela à la sphère la plus proche c’est-à-dire la famille, puis à un niveau beaucoup plus élevé, c’est-à-dire auprès des populations ».
A en croire à Mme Gacko, « Ce qu’on peut c’est cibler des potentiels relais communautaires qui peuvent être des associations des groupements, des mutuelles de santé, les former pour qu’ils véhiculent le message jusqu’au cœur de cible ».
Ndéye Mbéngue Ndiaye rajoute que « la communication prend ici la forme d’une chaine ». « Cette formation entre dans ce schéma. Ces entités ici formées savent en principe transmettre le message avec le langage de la cible ». « Il y’a un émetteur, un canal de transmission et un récepteur ». « Il faut veiller à ce qu’elle ne coupe pas ».
Nouvel élan de prise en charge en effective des questions sociétales, Cheikh Omar Gueye du mouvement France Dégage en a profité pour adresser à la presse locale le phénomène de la hausse des factures d’eau et d’électricité. A l’en croire, « après la levée de l’état d’urgence, toutes les factures d’eau ont doublé ou triplé ». « Pourquoi les factures ont flambé après la levée de l’état d’urgence ? ». « Ils avaient baissé le prix des factures durant l’état d’urgence ». « Est-ce juste une façon d’arracher avec la main droite ce qu’ils avaient donné avec la main gauche ?». « En tout cas, nous sommes en train de mobiliser les consommateurs pour, ensemble, que nous nous organiser à régler ce problème des factures trop chères en face de nous ».