Les trois candidats les mieux positionnés se disputent l’électorat lougatois.

Le Ndiambour est un joyau du football. Sa place dans l’organisation de cette discipline n’est plus à démontrer. Un véritable laboratoire d’expérimentation du football local qui produit de bons joueurs pour les compétitions nationales et internationales.
C’est ici que l’école de foot et le centre de formation A 2F a vu le jour. Des joueurs formés et entretenus issus de cette école ont porté l’équipe de Ndiambour à disputer la finale et d’autres trophées régionaux et sous régionaux.
Un véritable potentiel pour l’avenir du ‘’foot’’. Ainsi pèse ladite région sur la prise des décisions concernant la pratique du ballon.
Dans ce même sillage, sa voix pèse lourde pour l’élection du nouveau président de la fédération Sénégalaise de «Football (FSF) dans cette semaine. Louga est la localité à ne surtout pas perdre.
Cette semaine est le dernier tournant avant l’élection en question. En trois jours consécutifs, les trois candidats les mieux positionnés sont passés dans le cadre de leur ‘’campagne électorale’’. Entre autres le président sortant candidat à sa propre succession Monsieur Augustin Senghor, Mady Touré Le fondateur de l’Académie Génération Foot, Mr Abdoulaye Fall, ancien contrôleur du trésor ici à Louga ou il a fait une partie de ses humanités.
S’agissant de Augustin Senghor, il est candidat pour un cinquième mandat. Accompagné de son équipe de campagne et d’autres candidats avec qui il partage la même vision du ‘’foot’’, « manko sakh si ndamli » leur sert de slogan fédérateur. Le dit président sortant revendique le trophée de la coupe d’Afrique des nations et cinq (5) autres niveaux continentaux.
Son programme, défend-il, repose sur « le socle des acquis de 2021-2025 ». L’homme du trophée de la coupe d’Afrique de 2022 prétend disposer « d’une expérience assez suffisante » mais aussi d’une « volonté de réaliser d’autres performances » plus élevées dont « la qualification à la prochaine coupe du monde ». Donc « des performances sportives » qui, selon lui, « vont entrainer » naturellement « des performances financières » qui vont aider à « la réalisation de plus infrastructures ».

Mais un tel programme semble n’être pas suffisant pour combler les manques soulignés par les deux autres candidats. Le fondateur de l’Académie Génération Foot propose une vision nouvelle et « durable pour bâtir un modèle de gestion ancré dans la compétence, la transparence ». Mady Touré brigue une nouvelle fois le fauteuil de président de la Fédération sénégalaise de football, après 2013 et 2021. Il parle de « gouvernance rénovée beaucoup plus adaptée aux réalités du football sénégalais ».
Ce dernier prévoit de mettre le focus sur « le football amateur « qui selon lui « fait les 95% ». En d’autre terme, son engagement prend en compte « le renforcement du leadership du football amateur ». Mieux, il attribut déjà « le poste de vice-président déjà à la ligue de football amateur » si jamais il est élu président à la tête de la Fédération Sénégalaise de Football.
« Priorisation du foot national au détriment du football local ». Mady Touré reproche ainsi au président sortant son focus sur le football national, tout en négligeant relativement le football amateur. Mady Touré trouve que « c’est la base qui a fourni les éléments compétitifs qui ont ramené les trophées continentaux » « plus l’apport des joueurs qui sont dans les clubs européens ».
« Digitalisation » pour « diminuer le cout de la License pour les clubs amateurs ». A en croire a son porte parole « II n’est plus concevable en 2025 que des gens se déplacent jusqu’à Dakar pour des licences ».

Enfin Abdoulaye Fall monte au créneau. Son programme PRAXIS prévoit « l’amélioration du système de gouvernance de la Fédération Sénégalaise de Football » et pour cela, selon lui, « il faut un nouveau cadre juridique », « revoir le fonctionnement de la fédération à travers un nouveau cadre de gouvernance, intégrant les questions d’éthique et de transparence dans nos textes et dans le fonctionnement ».
Selon la même source, « le premier sentier qu’il faudra aborder pour régler certaines questions » consiste à « revoir les textes à mettre en en phase avec la nouvelle règlementation au niveau nationale » mais avec « les textes au niveau international c’est-à-dire les textes de la FIFA et de la CAF ».
Ledit candidat croit au « développement technique sportif » proprement dit : « les questions de formation des entraineurs, des administratifs », la nécessité « de renforcer la direction technique national » « la modernisation de l’arbitrage avec notamment de la formation et un suivi évaluation ». Tout ça pour dire qu’il faut « élever le niveau de jeu ».
Enfin, « des infrastructures adaptés ». «Une évaluation des besoins au niveau national à travers un schéma directeur que nous allons mettre en place », conclut –il.
Les élections sont prévues dans trois jours. Que le meilleur gagne, au profit du football sénégalais !
Ndiambourinfo