Le foncier et accusations sur la mairie

Le foncier et accusations sur la mairie

Deuxième partie : «Il y’a une forte pression foncière à Louga ville». «ceci nécessite une évacuation des populations vers d’autres espaces de la commune»”, Oumar Badiane, Conseiller municipal et président du mouvement veille alerte Vision Républicaine

Selon les données avancées par l’ex chargée de la commision chargé du suivi sur foncier au conseil municipal, « montagne nord extension qui peut habiter 11970 habitants peut désengorger la commune de Louga ».
La question pour Omar Badiane est « pourquoi le maire refuse de donner aux ayant droit ces assiettes foncières ? ». A l’en croire, il faut nécessairement l’intervention du chef de l’état pour stopper cette tumeur. « Il faut qu’il sache qu’il y’a un problème majeur à Louga et c’est le foncier », appuie-t-il.
« Des lougatois citoyens qui sont entassés chez eux dans les familles à cause de problèmes d’espace au sein même des maisons », fait-il constater, l’autre conseiller municipal Souleymane jules Diop. « La superficie qui revient aux populations les plus démunies doit être attribués aux ayant doit. Et tel n’est pas le cas », se plaint-il.
La même source déplore « des supposés entrepreneurs qui disposent des terrains et des terrains ». Or, « le code foncier attribué un seul terrain pour chaque individu ».
Jules Diop revendique que « ces terrains volés et vendus, reviennent de droit aux lougatois ».


Face à toute ses accusations, nous avons couru auprès du Secrétaire général de la Mairie pour avoir leur version. Dommage : Madické refuse tout entretien avec la presse sur le foncier.


Interrogé sur la problématique, le chef de centre des impôts et domaine est revenu sur les accusations de vol de terrains et de trafic foncier collé aux services techniques de l’Etat. Monsieur Gning trouve ces accusations sans fondement.


Par respect à son injonction de ne pas enregistrer ses propos, nous nous sommes contentées de noter ce que nous avons pu retenir de sa ‘’plaidoirie ‘’. Sur ce point, il s’est contenté à dire qu’il y’a beaucoup de détails qui échappent aux auteurs de ses accusations et que les choses obéissent à des règles, à un processus qu’ils font l’effort de respecter au niveau des impôts et domaines.


La même source est revenue sur le cas des « patrimoines bâtis de l’Etat » qui ne sont pas sous leur contrôle. A l’en croire, il y’a des bâtiments qui ne sont plus du ressort de l’administration des domaines mais du patrimoine bâti de l’Etat ». « Si ISRA fait partie du patrimoine bâti de l’Etat, et s’il y’a de nouvelles constructions, ça veut dire que la personne qui gère ça a une autorisation de construire et si tel n’est pas le cas, c’est le service patrimoine bâti de l’Etat qui a un droit de regard sur ça ». A l’en croire « on ne peut pas construire sans autorisation de construire qui est délivré par l’urbanisme ».


Mr Gning précise que « chaque service a un travail à faire » au niveau des impôts et domaine. « Nous, nous nous occupons de la gestion des propriétés : c’est nous qui accordons les bails au nom de l’Etat, si le client rempli les critère et conditions pour disposer d’un terrain par exemple ».


« S’il s’agit maintenant d’un titre foncier, le service chargé d’octroyer l’autorisation de construire doit vérifier avec le service des domaines au préalable, avant de lui donner autorisation de construire », prévient la même source qui invite les lougatois à s’informer sur la problématique du foncier, pour échapper à la politique de désinformation qui a pour finalité d’induire les gens en erreur ».


Cela dit, les conseillers municipaux interrogés ont fini par inviter le nouveau président de la République Bassirou Diomaye Faye à envoyer une délégation spéciale pour diagnostiquer ce qui se passe. Selon le conseiller municipal par ailleurs président du Mouvement républicain, de veille d’alerte et de propositions « tout est bloqué à la mairie de Louga ». A l’en croire plus rien ne fonctionne ici, en particulier sur le dossier du foncier. Pour conclure, comme son collègue Souleymane jules Diop, il invite à son tour Son excellence Bassirou Diomaye à tourner le regard sur Louga et ses litiges fonciers complexes qui est devenue « une plaie béante ».

Ndiambourinfo

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