Pour une implication effective dans l’oeuvre de développement

Pour une implication effective dans l’oeuvre de développement

Le Mouvement des arabisants du Sénégal engage une nouvelle tournure de leur action concertée.

Le Mass est une organisation regroupant les arabophones et arabisants du Sénégal, sous la bénédiction des khalifes généraux. Parmi sa composition, des universitaires en langues arabes, des professeurs de la même langue, des maitres coraniques, hommes d’affaires arabisants, des étudiants en langues arabes.
« La langue arabe est le point de convergence, le trait d’union qui les lie tous », retient –on du discours du président du Mouvement, lors du point de presse tenu ce samedi au centre islamique de l’ONG Arpica à Keur Massar.

« Tout ce qui touche l’enseignement et l’apprentissage et la formation en langue arabe intéresse au plus haut point le MAS », précise Cheikh Hassane Seck. Le président du MAS présente un nouveau visage du mouvement qui se donne de « nouvelles orientations ».

Prévu pour dans le mois de décembre, « le congrès sera appelé à diagnostiquer et à discuter de « la situation et l’avenir de la langue dans le Sénégal », annonce l’intervenant Ahmad Bamba Diouf. Le Professeur d’arabe à l’université Gaston Berger de Saint Louis, porte-parole du mouvement a passé en revu une certaine situation de la dite langue, laquelle situation qui ne favorise pas les arabophones à participer au développement actif de la nation.

Par anticipation sur le diagnostic de la situation, « plus de 3000 candidat obtiennent le baccalauréat arabe chaque année », renseigne la même source. Ces citoyens n’ont pas tous la possibilité de poursuivre des études universitaires pour des problèmes d’orientation. « Seule l’université Cheikh Anta Diop de Dakar ne peut pas les recevoir », constate-t-il. « Le MAS appelle à intégrer aussi l’enseignement arabo-islamique dans les universités virtuelles Cheikh Amidou Kane », propose-t-il, ceci pour désengorger le département arabe de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et les LEA pour les universités qui en ont ».
Dans la même lancée, il rappelle à Macky Sall « son engagement à ouvrir une université arabo-islamique ».
« Le MAS appelle le gouvernement, les autorités, de la façon la plus insistante pour ouvrir les départements arabes ans toutes les universités publiques du Sénégal, à défaut de construire une université islamique qui sera dotée de toutes les filières requises », renchérit le Président du Mouvement. Ce dernier invite aussi le gouvernement « à créer et à initier des projets d’insertion professionnel dans le domaine de l’agriculture entre autres pour les diplômés arabisants ». A l’en croire, « les données sur l’émigration clandestines décompte un nombre considérable diplômés de langue arabes ».

Cheikh Bamba Seck est formateur en leadership et en formation professionnel. Selon lui, il est inconcevable dans ce Sénégal du 21 siècles qu’une catégorie « soit marginalisée dans la planification active du développement pour un blocage de langue ». La même source souligne que « seuls la compétence et le diplôme doivent être le barème de sélection ». Selon lui, le DER tout comme le ANPEG doivent prévoir une intégration, avec un pourcentage élevé, des arabisant dans les projets de développement ».

Un autre point qui va figurer dans les réflexion et revendications du congrès va toucher la problématique du génocide sur la Palestine perpétré par l’israel, annonce le président du MAS. La même source rappelle il les propos de Alain Béati. Le spécialiste de la géopolitique du monde arabe avançait dans ses textes sur la géopolitique « les arabes habitent la terre palestinien depuis 3000 ans avant l’avènement du Prophète ISSA alors que les juifs y sont venus à peine il y’a 440 ans ». « Donc c’est l’israel qui a envahi la Palestine », convainc-t-il.
« Comment de grandes puissances dans ce 21 siècle de l’ère des droits de l’homme peuvent-elles se taire sur l’oppression exagérée que l’israel exerce sur la Palestine meurtrie ? », se demande-t-il. Le Président du MAS souligne qu’il y’a même « des juifs qui sont contre l’installation de l’Etat sioniste en terre Palestine : ils le considèrent comme une hérésie ». Cheikh Hassane Seck constate qu’israel est « le seul peuple qui se donne exceptionnellement le droit de bafouer le respect du droit international ». La même source souligne que « entre 1953 et 1984, le pays sioniste a piétiné plus de 45 résolutions de l’ONU». Tout ça pour enfin lancer une interpellation : « le Sénégal ne peut pas rater cette occasion d’exiger à l’israel d’arrêter son crime contre la Palestine», vu qu’il occupe « le comité chargé de veiller sur les droits inaliénables du pays meurtri en l’occurrence la Palestine au sein de l’ONU ».

Ces questions vont occuper une place importante dans la réflexion et les résolutions du congrès, annonce le Coordinateur du MAS. Souleymane Gadiaga présente un mouvement avec un nouveau visage qui va donner à la langue arabe la place qu’elle mérite pour le placer au cœur du moteur de développement de ce pays.
Ceci pour rassurer les arabophones et arabisants qui se plaigne d’une marginalisation effective, quand il s’agit de construire ce pays depuis les politiques.

Ndiambourinfo

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