Le Magal de Touba : cet évènement qui vide Louga de sa population.

Le Magal de Touba : cet évènement qui vide Louga de sa population.

Le grand Magal de Touba est la célébration du départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba au Gabon. Et l’un de ses Fils Serigne Fallou commença sa commémoration dans les lieux saints de Touba invitant à ce niveau tous les disciples mourides à se rendre au capital du mouridisme.

Le Magal de Touba est l’une des fêtes musulmanes les importantes au Sénégal. Cette fête religieuse est toujpours le dix-huitième jour du mois islamique. La date varie d’année en année selon calendrier grégorien. Ce jour est désormais érigée en jour férié au Sénégal. Ainsi des milliers de disciples quittent leurs localités pour se rendre au lieu sein de Touba, occasionnant à cet effet, le calme presque total dans plusieurs villes du Sénégal comme celle de Louga.

En parcourant les rues ici dans la capitale du Ndiambour, la route du CDEPS, en passant par le marché central, place Yacine boubou vers l’hôtel de ville jusqu’au commissariat, le decor est toujours vide. « Il est midi et je n’ai pas encore comptabilisé cinq (5) clients. Je pense même  fermer ma boutique pour ne revenir que demain matin » nous informe Kalidou Sow commerçant au marché central de Louga. Ce fait peut être vérifiable car nous ne voyons que quelques clientes aux alentours du marché. Cette dame qui a voulu nous parler dans l’anonymat renseigne « je ne suis pas partie à Touba à cause de mon Etat. Je suis restée ici malgré moi, je ne ratais jamais cet évènement ».

De la place Yacine boubou en partant vers l’arrêt car qui fait partie des lieux les plus denses de la commune est dans une indolence jamais notifiée. Les commerces sont presque tous  fermés. Abdou Kane jakartaman trouvé sur place nous informe que ce manque vivacité noté sur ces lieux nous ne le voyons que lors des jours d’Eid. « Je suis sorti pour travailler mais je n’ai eu que quelques rares clients. Et je ne suis pas à Touba par ce que je ne pouvais pas laisser ma femme et ma mère toutes seules à la maison».  

Ainsi le constat est que la plupart des gens que nous avons rencontrés nous témoignent de leur volonté qu’ils avaient de partir au magal. C’est ce que nous renseigne cette dame du nom de Awa Seck : « même nous qui sommes restés à Louga sont là en dépit de notre volonté. Mon âge et ma santé ne me le permettent plus mais franchement toutes mes pensées sont à Touba. »  Tout ceci pour montrer toute l’ampleur qu’à la commémoration de cette journée à travers le pays qui ne manquera pas sans nul doute d’avoir des retombées économiques sur le plan national.

Ndiambourinfo

                                                                                                                          Gamou Gadiaga, stagiaire

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