7e édition de la journée nationale de l’élevage prévue à Dahra Djolof.

7e édition de la journée nationale de l’élevage prévue à Dahra Djolof.

Les éleveurs de tous les bords plaident pour une implication effective de toutes catégories.

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Eleveurs « VIP ». Eleveurs de classe moyenne. Une autre catégorie qui regroupe « les pauvres ». Telle est la classification retenue des interventions des acteurs de l’élevage, convoqués et réunis ce mardi à Dahra, en perspective de 7 édition de la journée nationale de l’élevage.

Cette édition étant consacré à “Entreprenariat et investissement pour un élevage moderne et durable”, les acteurs en ont profité pour interpeler l’attention du ministre sur les blocages et problèmes qui freinent le développement du secteur dans cette partie du Sénégal.

Appel à impliquer les meilleurs profils dans cette journée pour améliorer le secteur.  Mr le maire Biram Ba par ailleurs membre HCTT, a anticipé sur certaines probabilités. « Que cet journée soit une occasion d’accorder la parole au acteurs concernés.

L’élevage étant confronté au principal problème de vol de batail qui persiste, une autre équation dont on n’a toujours pas trouvé la solution allonge la liste des problèmes : l’hivernage qui « n’est plus très pluvieux ». Les éleveurs peinent à assurer la subsistance au batail, se désole t-il. L’occasion pour lui de lancer un appel un Ministre de tutelle à penser a ça pour leur venir en aide.

D’où viennent les blocages signalés dans les interventions. Pourtant  l’organisation du secteur est composé de commissions qui censées chacune opérer un travail bien précis. Abdoulahi Ka est un élément du syndicat des éleveurs. Ce dernier en a profité pour déployer au ministre l’attitude égoïste de certains éleveurs. « Suite à l’élaboration des comités scientifique, finance et organisation, par gourmandise, certains éléments qui étaient les deux autres commissions se sont rues a la commission finance, croyant que l’argent est là-bas ».

Ce dernier appelle à une décentralisation du comité scientifique pour recueillir les expériences et difficultés « au plus petit niveau de l’échelle c’est à dire au niveau local ».

« Entreprenariat dans l » élevage signifie assurer l’eau et le bétail », rappelle-t-il. « Cette édition doit faire focus aussi sur la problématique de l’eau et la subsistance à assurer au bétail pour l’essor de ce secteur ».

Ce dernier en a aussi profité pour inviter le ministre à réfléchir sur  « l’instauration d’une unité pastorale qui va capitaliser les acquis et réalisations ».

Problématique des badges encore soulignés dans maintes interventions. Yacine Ba est éleveuse. Elle invite à aménager un espace suffisant pour que la majeure partie des éleveurs puissent prendre place lors de la journée. « Chaque éleveur doit avoir son badge ; le badge qui n’est pas que l’honneur des éleveurs VIP ».

La même source est revenue aussi sur la cherté de l’eau. Ce dernière appelle le ministère de l’élevage à les aider sur l’insémination artificielle qu’elles avaient commencé et « finalement interrompue » par « défaut de moyens ».

Le médecin Chef de la region Sadbou Senghor en a profité pour appelle « a plus de vigilance, de veiller sur les gestes barrières », car, selon lui, le danger de la maladie est toujours là.

Ce CRD convoqué par le ministre était censé aborder les préparatifs de la prochaine édition, comme la si bien indiqué le ministre de l’élevage. N’empêche les acteurs et syndicats du secteur ont saisi la balle au rebond pour parler interpeler le ministre.

Ce dernier, très attentif et compréhensif les a écoutés et rassurés.

Ndiambourinfo

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