Une consultation régionale a réuni ce vendredi à l’hôtel Kawsara les instances, élus et acteurs concernés pour les motifs de l’élaboration d’une stratégie nationale de réduction des Risques de catastrophe (RRC).
« A l’occasion du Conseil des ministres du 06 novembre 2019 », le Président de la République du Sénégal avait affirmé « la nécessité de doter le pays d’une «Stratégie nationale de Protection civile, à partir d’un diagnostic exhaustif et prospectif des dispositifs institutionnels de prévention et de coordination des interventions existantes », retient –on de Colonel Idriss Moulay Coulibaly de la Direction de la Protection Civile.
A cette fin, Indique l’adjointe au Gouverneur de la région de Louga, il faut procéder à un « diagnostic des capacités nationales en matière de réduction des risques de catastrophe (RRC) en vue de l’élaboration de la stratégie nationale de RRC ». D’où la tenue des consultations régionales qui doivent accoucher d’un « document de planification », « sous la directive du président de la république », renseigne-t-elle Mme Awa diop Mariga.
« En février 2020, l’Etat du Sénégal, à travers la Direction de la Protection civile (DPC), a sollicité l’accompagnement du Système des Nations Unies (SNU), à travers le Partenariat Initiative de renforcement de capacités pour la réduction des risques de catastrophe (CADRI), dans l’élaboration d’une Stratégie nationale de réduction des risques de catastrophe (RRC) », peut-on lire sur le document termes de référence sur les consultations régionales.
A cet égard, indique la même source « une équipe composée d’une trentaine d’experts provenant des services étatiques, des agences des Nations unies, de la Banque mondiale et de la société civile, a été constituée pour effectuer le diagnostic des capacités nationales en matière de RRC et d’adaptation aux changements climatiques (ACC) ». L’objectif du « diagnostic des capacités », retient-on des axes sur le document vise à « analyser les points forts et les points d’amélioration du pays dans le domaine de la RRC et d’adaptation aux changements climatiques ».
Selon le Colonel Idriss Moulay Coulibaly « le rapport provisoire du diagnostic est déjà élaboré ». Globalement, cela porte sur « plusieurs domaines d’activités tels que l’agriculture, l’élevage, la pêche, la sécurité alimentaire, la nutrition, la santé, l’environnement, l’aménage du territoire, l’urbanisme, les infrastructures, l’eau, l’assainissement, la protection sociale, les mines, le pétrole et le gaz ».
Les consultations régionales sont « une étape du processus d’élaboration du document de planification » appui l’adjointe au Gouverneur. A l’en croire, « au moyen de l’outil de diagnostic développé par CADRI, ces experts ont mené des entretiens auprès d’une quarantaine d’institutions étatiques et partenaires de l’Etat, sur la période allant du 15 décembre 2020 au 03 février 2021 ».
les objectifs de la mission consiste « à effectuer le diagnostic des capacités des régions du Sénégal en matière de RRC et ACC », « à partager les résultats du rapport provisoire du diagnostic des capacités en RRC et ACC avec les acteurs des structures étatiques déconcentrées et décentralisées et ceux de la société civile incluant les ONG », « à recueillir la contribution du niveau régional au diagnostic des capacités en RRC et ACC (profil de risque du pays, quatre piliers du Cadre d’action de Sendai, recommandations) en effectuant « des visites sur sites».
« Le rapport provisoire du diagnostic des capacités à être partagé, discuté et amendé par les acteurs régionaux».
« Les consultations seront menées dans les 14 régions du pays par une dizaine d’experts de l’équipe CADRI, provenant de la DPC, des services étatiques et du Système des Nations unies (SNU) , indique la même source.
Au niveau de chaque région, «il sera organisé un atelier d’une journée», informe Mr Coulibaly. «Les participants, convoqués par le gouverneur, proviendront notamment des services étatiques en charge des domaines d’activités clefs de la région tels que l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’environnement, la santé, l’aménage du territoire, l’eau, l’assainissement, les mines, l’habitat, les finances, etc.), du corps des sapeurs-pompiers, de la police, de la gendarmerie nationale et de l’armée, des conseils départementaux et communaux, d’organisations partenaires de l’Etat ou des collectivités locales travaillant dans la RRC, du secteur privé, de la société civile (incluant les médias)», renseigne le document termes de reference.
Ndiambourinfo