Santé : problématique de la souveraineté pharmaceutique

Santé : problématique de la souveraineté pharmaceutique

Deuxième partie : la place de la recherche dans les industries pharmaceutiques au Sénégal.

« Les découvertes fortuites » enregistrées sont nombreuses, renseigne la pharmacienne  Doctoresse Aminata Badiane Gaye. Certaines plantes utilisées dans la médecine traditionnelle constituent un capital de résultats. Pour le cas du Sénégal, renseigne-t-elle « au département de pharmacie dela faculté de Médecine et d’odontologie presque toutes les plantes ont fait l’objet d’études » et « confinées dans un document à usage médicale » appelé « pharmacopée Nationale du Sénégal ». Son homologue Saliou Cissé se désole de l’absence d’un système huilé qui pourrait encadrer ces découvertes ». Selon lui, l’utilité d’un travail d’encadrement donnerait des opportunités de production de médicaments « made in Sénégal ». « Ailleurs dans les pays développés », renseigne le pharmacien docteur, «  les découvertes, la recherche, les études qui mènent à la production du médicament sont encouragés par des financements assez importants ». « Un véritable système d’informations et d’alerte huilé », décrit-il. 

Saliou Ciss avertie que  c’est sur la base d’un tel système  que « la base informe facilement sur les ‘’découvertes fortuites’’ le sommet ou siègent les chercheurs ». Ces derniers, indiquent –ils, s’occupent des études pour identifier la partie ou sera extrait le principe actif qu’on appelle ‘’drogue’’  ou on tire le principe actif ».  

Ces chercheurs qui étudient également sur toxine se chargent de « faire la balance entre l’effet thérapeutique du produit et les effets secondaires », explique-t-il. « Plus le bénéfice est supérieur aux risques, plus le produits pharmaceutique a une chance d’aboutir à l’obtention d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) », assure-t-il.

Ces recherches, indique-t-il, sont censées « aboutir à des résultats concluants, avant d’en arriver à la validation par un comité technique spécialisé ». « Ceci mène à la fabrication du médicament « made in Sénégal », « si nous avions réussi à installer un système huilé comme c’est le cas dans les pays développés et en voie de développement».

« La problématique de la recherche et ses lenteurs autour du potentiel qu’offre la plante médicinale est liée à ça ce système non performant», se désole la doctoresse Mme Aminata Badiane Gaye.

Ndiambourinfo

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