Depuis l’alerte faite par l’organisation mondiale de la santé (OMS) sur une nouvelle vague de contamination après les deux premières, la courbe des cas testés positif monte dans bon nombre de localité, d’après le bilan du ministère de la santé. Louga semble n’être épargné par cette situation.
Selon les chiffres communiqués par le médecin chef de la Région Cheikh Sadibou Senghor, « à compter du mois de juin avec juste 11 cas », « aujourd’hui 18 juillet, nous en sommes à 134 cas ». Le médecin chef craint « une montée de la tendance » les jours qui suivront la tabaski, tenant compte des déplacements qui viennent des autres régions et qui peuvent amener avec eux le virus.
Selon Sadbou Sénghoe depuis la première vague « nous en sommes à 1250 cas positifs COVID 19 dans la région avec des tendances différentes d’un district à l’autre ». « Le district sanitaire de Louga comptabilise 468 cas». « Linguère recense 143 cas positifs avec les 224 cas de Daara qui est en train de prendre du volume avec les cas de contamination », renseigne-t-il. « Pour Kébémer, on est 131 cas et dejà 95 cas pour le district de Daara Mousty ». « En tout la région est à 1255 cas ».
« La pandémie s’est rajeunie », alerte-t-il. « On a plus de cas jeunes que de cas chez les sujets âgés ». « En tous 4 décès ont été enregistrés Linguère, au district de Daara Mousty ».
Pour les cas testés contaminés, une autre méthode de prise en charge médicale a été retenue, indique la même source. « A part juste un cas hospitalisé au CTE de Louga, tout le reste sont suivis à domicile ». Sadbou Senghor rassure qu’une « personnel communautaire associé à des agents infirmiers de poste » avec « des médecins de prise en charge sont mis à leur disposition ».
Le Comité Régional de la Gestion de la pandémie CRGE a été convoquée en réunion par le gouverneur avec l’ensemble des parties prenantes. Le médecin chef de la région rassure que « dans tous les départements, les préfets se sont engagés à mener un programme de sensibilisation et de désinfection avec la brigade régionale des services d’hygiène ».
Toujours selon la même source, au niveau de la région concernant la vaccination, « 8875 personnes vaccinées au synopharm 1. 5198 ont déjà pris leur deuxième dose ». « Au total, 14 073 vaccinées au cynopharm 1 et 2 ». Concernant Astra zenika « 16436 vaccinés pour la première dose ». « 5639 vaccinés pour la deuxième dose ».
Mr Sénghor confirme que « nous sommes en rupture concernant Astra zenika, mais concernant le cynopharme les doses sont disponibles ».
Selon le directeur l’Institut de Recherche en Santé, de Surveillance Épidémiologique et de Formations (Iressef) de l’Iressef Souleymane Mboup, “avec cette épidémie on a vraiment senti une fatigue, ce qui est normal. Dans sa communication diffusée par le site www.voaafrique.com le scientifique constate qu’à « un certain moment, il y a eu des mesures que tout le monde respectait. Au fur et à mesure de l’évolution de la pandémie, surtout à la fin de la deuxième vague, on a senti qu’il y a eu un relâchement”, a-t-il regretté.
Le médecin chef de la région de Louga invite les populations à se remettre avec les gestes barrières, car, c’est la possibilité que nous ayons pour amoindrir le danger.
Ndiambourinfo
