Louga-Commune sous le comble des saccages, ce vendredi.

Louga-Commune sous le comble des saccages, ce vendredi.

La station TOTAL en face du camp sapeurs-pompiers a été dévastée par des foules de jeunes venus de tous les côtés de la ville. En furie, la masse s’est acharnée également sur le magazine SELECT tout à côté. Tout a été pillé. La raison qui justifie cet acte selon un acteur des vise à faire mal à la France qui serait « derrière le Président Macky Sall » et « qui exploite notre économie en sa faveur ». Comme menace à l’adresse du Président Macky Sall le jeune révolté annonce d’autres représailles : ” Si Macky veut la paix, il n’a qu’à libérer Sonko”, lance-t-il comme avertissement.  

Selon les commentaires de Adja Samaké, « le peuple est la principale victime de tout ça ». La mère de famille condamne ce « fiasco orchestré par les hommes politiques ». A l’en croire, « c’est nous qui sommes exposés désormais au danger de la violence et pas eux ». « Cette foule de jeunes composés de nos enfants frustrés, vous n’y verrez leurs enfants à eux qui ne sont mêmes pas au Sénégal mais ailleurs dans les bonnes de bonne condition et dans de bonne écoles », constate t-elle. La dame rajoute : « vous n’y verrez pas leur épouses qui sont toujours enfermées chez eux dans le luxe ». « « C’est nous le bas peuple qui sommes désormais exposés à l’insécurité de tout part et du vandalisme des vailloux ».

Même son de cloche pour le Moussa Diop tout devant son local fermé. Désolé devant la furie des foules en ravage, le propriétaire du magazine de pompage des pneus rappelle le President Macky Sall à l’ordre. « On ne peut plus ouvrir nos lieux de travail à cause de l’insécurité galopante », indique-t-il. « La foule qui s’est déversée sur la zone a dépassé les forces de l’ordre qui ont été obligés de céder pour aller dans les alentours du marché ou des manifestations aussi leurs ont été signalées ».

Le chef ouvrier rappelle que c’est Macky Sall qui a causé tout ça. « Dans un pays ou la justice est instrumentalisée à détruire des vies d’innocents, ce qui se passe actuellement comme révolte populaire est la situation la plus normale qui soit ».

C’est vers la nuit que les masses ont quitté la station désormais tout dévasté pour on ne sait quelles autres destinations.

Anna Touré

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