Le président de l’Association des Conducteurs de Djakarta (ACD) Adama Diallo invite tous les conducteurs (de djakarta) de la commune de Louga à venir s’identifier dans les délais à venir.
“Le chômage est à l’origine de l’expansion du phénomène des Djakarta chez nous”. Tel est le constat de Adama Diallo. Selon le président de l’Association des Conducteurs de “Djakarta”, le phénomène est née en 2011 et a évolué pour dépasser “la barre des 300 conducteurs”.
Dans le lot des “djakarta men”, souligne t-il, “il y’en a qui ont désormais des cartes à grise”. D’autres ont des “permis de conduire”, tout comme “certains ont même chacun une assurance”, ajoute t-il.
Pour un souci d’organisation, les « diakarta men » se sont constitués en association pour règlementer le secteur. Selon l’adjoint au président Ndiaye Diop, “la norme pour chaque conducteur consiste à venir se déclarer auprès de l’association” pour ensuite “acheter la carte de membre”.
L’association veille à faire respecter le code de la route et le règlement édicté par la police municipale, renseigne t-il. Selon le président de l’association, pour un objectif de “contrôle de proximité”, “un responsable veille sur chaque arrêt Djakarta et les alentours”.
L’association se regroupe tous les dimanches soir autour d’une tontine à cotisation financière. A en croire au président adjoint Ndiaye Diop, ces rencontres sont des “occasions pour les responsables de contrôle de faire un compte rendu”. Ainsi, “il revient au bureau d’évaluer et, si nécessaire, d’appliquer des sanctions sur les conducteurs récalcitrants qui auraient commis des infractions”, précise t-il.
Le président de l’association lance un appel au conseil municipal à les aider à mieux organiser le secteur. Par la même occasion, Adama Diallo rappelle au maire Moustapha Diop la promesse d’aide qu’il leur avait faite”.
Khalifa Fall