Pour un retour des émigrés lougatois aux pays d’accueil

Pour un retour des émigrés lougatois aux pays d’accueil

La Diaspora lance un appel alerte au gouvernement à faciliter aux émigrés le retour au travail. Dans un point de presse tenu au siège des émigrés lougatois,  le coordonnateur de la diaspora dans le contexte du COVID 19 est revenu sur les principaux obstacles et blocages qui retiennent ces derniers à rejoindre les pays où ils opèrent.

Pandémie du COVID 19 ayant entrainé la fermeture des frontières et l’arrêt des vols depuis bien des mois ; Hausse des billets d’avions de 500 000 francs par les agences de voyage depuis la reprise des vols ; les émigrés ayant presque épuisé leurs réserves d’argent de poche lancent un cri de cœur. Leur porte-parole Ali Dem a choisi  d’interpeler la responsabilité du gouvernement et du ministère des affaires étrangères à réparer la situation.

Des agences de voyages saisissent cette occasion pour soutirer les miettes d’argent qui restent aux émigrés » « Certains émigrés ont achetés des billets  700 000, à 900 000 et même à 1 000 000 de francs parce qu’ils sont obligés de rejoindre les pays où ils opèrent pour ne pas perdre leur travail ».

 « Ayant déjà acheté leurs billets de retour à la période post-COVID, la hausse, dernièrement, des billets rend impossible leur retour pour bon nombre d’émigrés », indique-t-il.  Ali Dem rappelle au ministère des affaires étrangères son engagement à « trouver des vols de retour aux émigrés » « si toutefois ils réussissent à s’organiser ».

Le coordonnateur du collectif des émigré de Louga soutien avoir déjà enregistré « neuf cents (900)  cas d’espèces » « dans un dossier déjà soumis au ministère des affaires étrangères  pour qu’il leur trouve des vols de retours ». « Il est indiqué dans ce dossier pour chaque cas son nom, son prénom, son numéro de téléphone, son numéro de passeport, son pays d’accueil »,  « ce qui est en ligne avec la recommandation du ministre de tutelle», précise-t-il.

 Si la situation tarde à revenir à la norme pour ses émigrés, « ils vont perdre leur travaillent aux pays d’accueil », prévient Ali Dém. Pour information « les frontières européens au reste du monde depuis le 1er. L’espace Schengen a été ouvert depuis le 15 juin », souligne-t-il.

 « Nous avons saisi les autorités habilité à intervenir pour aider le retour des émigrés », clame-t-il. « Nous lançons un appel au ministère des affaires étrangères pour qu’il intervienne sur cette hausse opportuniste des billets par ses agences de voyages ».

Le porte-parole des émigrés lougatois rappelle justifie l’appel à l’aide aux émigrés : « tout ce que nous gagnons à l’étranger, nous le ramenons à notre pays de naissance ». « La diaspora est fatigué, que ce soit les émigrés d’Europe, les sénégalais opérant en chine », conclut -il.

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