L’Organisation Professionnelle de l’Artisanat (OPA) créée à deux (2) mois des élections législatives.
« Nous constituons un maillon important dans le fichier électoral, dans le système économique du pays ». « On ne peut pas parler de croissance sans parler de l’apport du secteur artisanal à l’économie ». « Malgré cela, notre secteur souffre d’une manque de considération notoire ». Tels sont les propos du Secrétaire Générale l’OPA ; l’Organisation Professionnelle e l’artisanat nouvellement créée a partagé le travail de diagnostic sorti du séminaire d’observations sur le secteur. En marge des échanges sur le diagnostic de la situation, Mr Lucien De Suza a adressé à la presse la liste des difficultés et problèmes dont est confronté le monde artisanal entre autres une manque de considération des ministères vis-à-vis dudit secteur.
Manque de protection sociale, « une fois à la retraite, nous sommes laissés en rade », dénonce-t-il. « On meurt à petit feu ». « Nous n’avons pas une mutualisation par rapport à la santé », rajoute –il.
Une injustice sociale notoire à l’endroit de ce secteur « quand nous savons que c’est nous artisanat qui nourrissons l’économie du Sénégal », dénonce-t-il.
Classé dans l’économie informelle, le corps artisanal est un chapelet de difficultés et de problèmes aussi d’ordre organisationnel. Justement parlant de « manque de considération », le Secrétaire Général de l’OPA reconnait « une manque d’organisation du secteur ». A cause de cela, admet –il, l’artisanat souffre d’un manque de respect et de toute la considération qu’il faut. A bien comprendre ses propos, le coté informel et amateur n’inspire pas le respect à la dimension de l’importance de son apport à l’économie. Or, pour en arriver à institutionnaliser les choses au niveau de la fonction publique, reconnait –il, il faut s’assurer une bonne organisation ».
Selon le Secrétaire Général de l’OPA, ces constats et considérations ont motivé la création de ladite organisation « qui travaille désormais pour combler tous ces manques », parallèlement avec une branche syndicale « qui va œuvrer pour faire respecter ses droits ».
Sur ce même sillage Mr Suza révèle leur volonté de soutenir un candidat aux élections législatives, à défaut d’y siéger au parlement avec la posture de député.
Parmi les perspectives, annonce la même source, le montage d’une « mutuelle de sociale et solidaire qui prendrait en considération les besoins en santé, en cas d’accidents par exemple et/ou de situations de nécessité chez les artisans ».
Ndiambourinfo