« y’a-t-il un lien entre les complications observées chez certaines personnes vaccinées et l’administration de la dose ? », Sadbou Sénghor, le médecin chef de la Région de Louga.
« Au total, 4692 personnes ont été recensées comme cible à vacciner ». « Pour 21 jours de campagne, 4194 ont déjà reçu la dose, d’où un pourcentage de 89% ». Tels sont les chiffres qui ont été avancés comme bilan de la campagne de vaccination, par Mr Senghor, ce jeudi au conseil départemental, a l’occasion lors de la réunion du Comité Régional de la Gestion de l’Epidémie.
L’administration du vaccin Astra-zeneca se poursuit dans le monde. Les statistiques au niveau mondial indiquent la barre des cinq millions déjà vaccinées. « Dans ce nombre, seules 30 personnes ont présenté des complications », renseigne la même source.
« En ce qui concerne ces complications, l’on a constaté qu’il s’agissait d’un lot de vaccin mais pas toute la production Astra-zeneca », assure-t-il. « Est-ce que ce lot toutes les conditions depuis le conditionnement et la chaine de froid ont été réunies? ». Là est la question. A l’en croire « ce lot a été retiré et l’administration du vaccin se poursuit avec les autres portions qui sont arrivés ».
Sadbou Senghor souligne que « des recherches et investigations sont en train d’être faites » et que jusque-là, il n’est pourtant pas trouvé « un lien qu’il y’aurait entre l’administration de la dose du vaccin » et « les complications identifiées chez ces quelques personnes vaccinées ». Par conséquent « nous n’avons pas la preuve que l’administration de la dose du vaccin est à l’origine des complications identifiées».
Selon les données avancées par la même source, « au Sénégal beaucoup de personnes ont déjà reçu la dose du vaccin Astra-zéneca » et qu’il y’a « un système de pharmacovigilance pour la suivi des effets secondaires chez toutes les personnes qui auraient reçu la dose ».
Sadbou Senghor constate une « une tendance baissière des cas infectés dans la région de Louga pour le mois de mars ». Il appelle ainsi à plus de prudence en respectant davantage « les gestes barrières ». Pour rappel la région de Louga a atteint la barre de 1060 infecté avec la deuxième vague.
Anna Touré