Le Projet d’appui au développement de l’entreprenariat féminin (PADEF/EJ) se sert du « Murabaha » pour promouvoir l’entreprenariat féminin. Logé au ministère de la femme, de la famille, du genre et de la protection des enfants, Le PADEF/EJ s’est servi du Fonds National de Promotion de l’Entreprenariat Féminin pour l’animation d’un atelier d’information et d’échange sur les outils de la finance islamique, ce jeudi à l’hôtel CASA ITALIA.
Comment utiliser les outils de la finance islamique, pour régler le problème lié à l’accès au financement en faveur des femmes? Cette question a orienté le contenu des exposés et ateliers du séminaire.
Partant de là, la technique de financement « Murabaha » a été présentée parmi tant d’autres et retenue. Selon le responsable du volet microfinance du PADEF/EJ, la « Murabaha » est « un contrat par lequel un établissement de crédit acquiert, à la demande d’un client ou promotrice, un bien, en vu de le lui rendre à son cout d’acquisition plus une rémunération convenue d’avance, une marge bénéficiaire de 7% ».
Sherif Karam présente cet atelier comme un « prétexte pour informer et partager avec les services techniques, les partenaires au développement, les cibles du PADEF/EJ que sont les femmes et les filles, les partenaires et services de base sur les principes et les fondements de la finance islamique qui est le mode de financement choisi par le PADEF/EJ ». La même source souligne qu’il est ici question d’étudier « les opportunités que présente la finance islamique qui se base sur « l’économie réelle », à la différence de l’économie classique.
« L’Objectif principal du PADEF/EJ étant l’amélioration des conditions de vie sociale des jeunes et femmes, à travers le financement, à travers le développement de chaine de valeurs dans cette partie du Sénégal », rappelle-t-il « la finance islamique met à la disposition des femmes entreprenantes ce dont –elles ont besoins pour devenir productives ».
La même source indique que « Louga a eu la chance de faire partir de la phase test de la composantes développement des chaines de valeurs ». « Pour avoir accès aux offres de la finance islamique, « il faut juste que l’activité soit compatible avec la charia, puisque nous sommes venus proposer un mode de financement, basé sur la finance islamique ».
Cela dit, précise le porte-parole du PADEF « il n’est dit que pour bénéficier de la finance islamique, il faut forcement être musulman», a-t-il conclu.
L’activité a été honorée par la présence du gouverneur adjoint et des services sociaux de base issus des trois (3) départements de la région de Louga.
Karimatou Faye