La Tabaski à Louga: le mouton qui devient une épreuve sociale pour les chefs de famille

La Tabaski à Louga: le mouton qui devient une épreuve sociale pour les chefs de famille

Eid el-Kébir est la fête du sacrifice communément appelée « Tabaski ». Comme chaque année la ville de Louga est devenue un immense point de vente. « Tabaski », en Afrique de l’Ouest. Rien que dans la capitale du Ndiambour, la demande est estimée à 70.000 têtes. Toutes les préoccupations tournent autour du mouton.

Dans les maisons, sur les terrasses, il arrive d’apercevoir des moutons en élevage, en perspective de la fameuse « opération tabaski » si chère aux éleveurs. Pour un objectif de bénéfices élevés, ces derniers achètent bien avant de petits moutons. Le but est d’en faire de véritables béliers pour la vente. La tabaski est le période la plus prospère du marché du mouton.

« Pour cette fête ci, en raison du COVID – 19 avec son lot de conséquences miséreuses, le marché du mouton a affiché des prix « exagérément cher, chers lié à un déficit de l’offre », explique Adama Sall, vendeur de moutons au point de vente non loin de l’ecole Modou Awa Balla Mbacké. Pour la compensation, un nombre élevé de moutons sont ramenés de l’intérieur du pays, en particulier du Mali et/ou de la Mauritanie, explique-t-il.

A un (1) jour de la Fête de la Tabaski, tout le monde est à recherche de la bête du sacrifice. Sur le trottoir de la rue menant au trésor, un groupe d’adolescents discutent des prix, tout en gardant un œil sur plusieurs dizaines de moutons mis en vente par des éleveurs du quartier. Ici, les prix varient entre 150 et 300.000 Francs Cfa, et le marché donne lieu à toutes sortes de spéculations. Le prétexte  est le supposé coût élevé de l’entretien du mouton. Assane Dieng surveille le cheptel de son père. Il est interpelé de gauche à droite pour du marchandage mais, pour deux (2) sur cinq (5) moutons choisis, le client finit par renoncer à l’achat, en raison des « prix élevés ». Que faire pour les chefs de famille au pouvoir d’achat faible devant cette situation ? « Le sacrifice de la bête n’est pas une obligation pour ceux en n’ont pas les moyens » résout Imam Abdoulah Salih de la mosquée de « Ganaw Rail ». « Dieu Sait ce que nous pouvons et ce que est au-delà de nous limites. Alors n’en faisons pas un problème, ce mouton parce que c’est pas un problème au regard de la Charia de Dieu », conclut –il.

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