Sur les mesures de sécurités routières

Sur les mesures de sécurités routières

 « Vu le nombre d’accidents qui augmente de plus en plus avec les ‘’diakartas’’ », l’Association de tutelle Louga By Club Motos s’accorde sur l’urgence de recadrer leur déploiement sur la route.

C’est ce lundi qu’ils ont sillonné les grandes artères de la ville de Louga en compagnie des sapeurs-pompiers. Le but recherché étant de sensibiliser au maximum les conducteurs de moto dikartas. « Les accidents ont pris un ampleur exagéré », remarque le président de l’association. Ngagn Loum et son cortège sont passés par tous les points de regroupement des ‘’diakartas’’, le temps de les temps de les sensibiliser sur « les comportements regrettables à l’origine de ces accidents ».

« Vous avez constatez que la plupart des accidents, c’est la mort subite qui s’en suit », alerte-t-il. La cause, à l’en croire, « c’est le non-respect du port des casques » : « quand la tête, sans aucune protection, bute violemment, avec la force du corps, sur le goudron, même si la victime échappe à la mort subite, elle risque des traumatismes cranières », tent t-il de les convaincre.

Ainsi, de la mairie au « garage Touba », de là à l’hôpital Grand Louga, de « garage Dakar », à la gouvernance, de « santiaba » à « Artillerie », de la police en face à « medina salam » pour enfin revenir au point de départ à la mairie, son discours a insisté essentiellement sur « le port du casque ».

Le problème d’emploi face à une population à pourcentage de jeunes si élevé a orienté cette frange vers l’outil ‘’diakarta’’. Comme presque partout au Sénégal, ici à Louga, ils sont des milliers à user de ça pour s’assurer des revenus. Certains, mêmes analphabètes sans formation pratique, sont des jeunes soutiens de familles. D’autres ont des diplômés sans emplois : certains sont fatigués des stages, d’autres ont perdu patience et espoir d’un emploi professionnel.

Ouzin koulibaly est de cette catégorie. « J’ai ma License en communication professionnelle. Mais ici à Louga, tenter de chercher un emploi avec un tel diplôme, c’est puiser l’eau d’un mirage », regrette-t-il. A l’en croire « l’esprit lougatois trouve que la communication ne nécessite pas de payer des couts pour ça et que l’argent à payer un chargé de communication peut être versé dans autre chose au sein de l’organisation ou de l’entreprise », tente-t-il de convaincre.

Ainsi on y retrouve tous les profils. Une véritable marée de jeunes au nombre incontrôlable manifestant une indiscipline par moment notoire. « Parfois, tu les vois même en train de faire des courses suites en pleine ville », « et là, vous consatez sans doute que la circulation est souvent saturée », regrette Eumeudou Ndiaye. Le vice-président de l’Association Louga By Club Motos souligne le comportement de « je m’en foutisme » chez beaucoup de conducteurs de ‘’diakarta’’. « Avec un signe de main qui te dis je m’en fou, ils te répliquent souvente fois que tu tentes de les conscientiser sur certains comportements », regrette-t-il.

La même source rajoute que c’est pour donner à cet évènement de l’importance aux yeux des conducteurs ‘’djakarts’’ que ladite association a adressé « une lettre d’information et d’invitation à la gouvernance, à la préfecture, à la police, aux sapeurs-pompiers ».

Louga By Club Motos est créée il y’a de cela un an 6 mois selon le sectaire général de l’association. Cette activité est introduction à ce qui va suivre, renseigne Amadou Kouly. Selon la même source,  « la première édition est prévue après la tabaski » avec comme invité d’honneur l’Association des Clubs Motars du Sénégal (ACMS). Amadou Kouly soutient qu’avec la collaboration avec une telle organisation d’ampleur nationale, « les problèmes et délits fréquemment recensés au niveau local pourront désormais être acheminés au niveau du ministère des transports routier ».

La même source explique l’importance d’une « telle association locale dans son action de veille et de collecte d’informations ». «  « Les problèmes et informations collectés depuis le niveau local qui seront acheminés à ACMS vont remonter jusqu’au ministère de tutelle », estime-t-il, et que « ce dernier pourra s’en servir pour orientation dans la mise à jour de la politique d’organisation du secteur routier ». En d’autre terme, « l’Association des Clubs Motars du Sénégal (ACMS) doit être  un interlocuteur naturel du ministère du transport routier », conclut-il.

Ndiambourinfo

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Visit Us On TwitterVisit Us On Facebook