Que faut –il encore pour en arriver au développement ?

Que faut –il encore pour en arriver au développement ?

La pauvreté serait -il une invention de la main de l’homme? Comment comprend t-on l’existence de ressources à flot dans des pays réputés “pauvres”?

Le Sénégal est un condensé de ressources. Il y’a de  l’or, il y’a le marbre. Il y’a le phosphate d’alumin à Ndéndoori. Le Sénégal dispose d’une troisième mine de zircon derrière l’Australie et l’Afrique du Sud : les  réserves sont à 2 milliards 3 cents millions de tonnes. Pour ce qui est du phosphate de calcium, à Tobéén, le Sénégal contient les meilleures teneurs de l’Afrique, voire le monde. C’est ce phosphate de calcium qui donne de l’acide sulferique, acide phosphorique et l’acide phosphogipe.

Des millions et des millions de tonnes de calcaire. Cette ressource est la matière première qui donne du ciment. Nous avons au Sénégal du basalte, du lequoksen, le rutul, le kaolin,  le gaz. S’agissant des ressources minières, le Sénégal comptabilise 750 millions de tonnes de fer au niveau du Falemé, 29 blogues de pétrole  dont 7 en one-shore 13 en off-shor et 2 en mer.

Nous avons de l’eau douce de saint Louis à Bakel. L’eau douce qui se déverse sur l’océan atlantique en provenance du fleuve Sénégal, son débit s’élève à 640 mètres cube à la seconde. Cela veut dire 20 milliards de mètres cube par année. Il y’a le canal de Cayor, Canal du Baol, il y’a les vallés fossiles, donc y’a pas de problème d’eau au Sénégal car l’eau douce mais un problème de l’exploitation de l’existant concernant cette ressource qui est abondement disponible.

Le fer procure au monde de la métallurgie, de la sidérurgie. La Mauritanie exploite 10 millions de tonnes de fer par année qui leur rapporte plus de 350 milliards ; or le Sénégal a déjà 750 milliard de tonnes de fer (c’est-à-dire le fer de la Falémé) sans que cela ne lui confère un pouvoir sur les pôles économiques. Cela nous plonge dans la problématique de l’exploitation du gaz et du pétrole. Quelles sont les paramètres instaurés ou qui ont été instaurés à ce niveau pour que le gaz et le pétrole confèrent au Sénégal un pouvoir sur les transactions internationales ?

Il est aujourd’hui débat sur la relance mais quoi relancer ?  De toutes ces ressources, il ny’a pas une seule société ou entreprise sénégalaise créée  pour leur transformation industrielle. Le Sénégal  à qui tout ça appartient y gagne des miettes de pourcentages de 5%, 10% ou 15% parce que ces ressources sont entre les mains des sociétés étrangères et on vit avec le TVA. Avec cet endettement qui nous oblige à sortir chaque mois 90 milliards, on se souci de tout sauf investir sur l’industrialisation de ces ressources.

Nous somme dans le lot des 23 pays les plus pauvres du monde, les plus endetté, les plus corrompus.

Source : 2STV

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