Le maire Idrissa Tall parle d’un mandat tourné dans la création et la réalisation d’infrastructures pour le compte d’un décollage pratique de cette partie du ndiambour.
Première partie
Pour une superficie de quatre-vingt-douze (192) kilomètres carrés, la commune de Ngidileu compte vingt-six milles (26000) habitants et, en tout, soixante-trois (63) villages. La principale activité économique tourne autour de l’agriculture.
Géographiquement, Ngidileu a, comme, ceinturé la commune de Louga. Sa particularité est l’existence de ressources qui ne sont pas encore exploitées, dira le maire Idrissa Tall mais également une insuffisance d’infrastructures, d’où l’explication d’une forte affluence des populations vers Louga ville.
Justement parlant d’infrastructures, « le programme de notre mandat a globalement porté sur l’agriculture, la santé et l’éducation », renseigne l’actuelle maire Idrissa Tall. « Suite à l’appel d’offre bus-transport que nous avions lancé via les quotidiens, l’équation des moyens de transport pour les élèves a été réglée », Souligne-t-il. A l’en croire « les bus de transports ramènent desormais les élèves depuis leurs villages pour les conduire aux collèges et lycées qui se situent pour la plupart, à Louga ».
Toujours dans la même logique, la même source informe qu’« une subvention est désormais disponible pour la prise en charge des étudiants issue de la commune ». « En raison d’un problème de logement, la situation de non- domicile fixe contraignait certains à rompre la formation universitaire et revenir sur rester aux villages », rappelle-t-il.
La commune de Ngidileu demeure une zone d’agriculture. Selon les données avancées par le maire, « plus de 95% de la population pratiquent l’agriculture mais juste pour une période aussi réduite que la saison des pluies ». Pendant les huit (8) autres mois, elles restent sans activités presque sans programmes agricoles, decrit -il. « Un appel d’offre également a été lancé dans les quotidiens pour l’implantation de forages », renseigne-t-il. « Pour leur assurer l’eau disponible pendant toutes les douzes (12) mois, des forages ont été installés à Vilingara Tall, à Keur Meuyib, à Dagadj et à Diagnou Médoun », renseigne la même source. « Ces forages alimentent en eau les villages environnants ».
« Chaque forage revient au moins à six (6) millions de francs. Le cout du marché avec les entreprises étant très élevé, « la commune dispose, désormais d’une machine qui sert à creuser des forages, pour amoindrir les dépenses », poursuit –il. L’objectif consiste à doter, d’ici un « échéancier de planification », « d’hectares de terre cultivable et d’un forage pour chacun de ces villages », à travers leur « groupements économiques ».
Toujours concernant les grandes réalisations, « les villages qui sont situés non loin de réseau électrique sont branchés à la source qui les alimente désormais en électricité ». Concrètement « les villages comme Bagdad Diop, Keur Modou Khari Peul Sont dejà électrifiés » apprend-il. « Les autres s’en suivront d’ici un échéancier. Par une extension prévue, ce réseau électrique va, par la même occasion alimenter en électricité le forage pour les champs ».
« Depuis la route nationale, le budget prévoit de financer l’électrification jusqu’à trois (3) kilomètres ou l’eau également sera accessible ». Pour précision, « les parties déjà atteintes par l’eau électricité constituent des terrains viabilisés. « Leur » propriétaires se sont acquittés viabilisation au niveau du trésor publique des frais de viabilisation à un hauteur de six cents milles (600 000) francs». Toujours concernant l’urbanisation, « un autre jet de lotissements sur quatre-vingt-neuf (89) hectares répartis en mille huit cent trente-neuf (1839) parcelles de parcelles est prévu dans une autre zone de la commune, pour un prix de trois cents milles (300 000) francs chacun », annonce-t-il. Dans cette partie de la commune aussi, l’eau et à l’électricité seront accessibles ». Pour information, « la compagne de lotissement débutera à la fin de la saison agricole », renseigne-t-il.
Politique de recrutement : dans les services administratifs, pour un objectif de justice sociale, « des contrats d’embauchement sont assurés aux personnels », à en croire à monsieur le maire. « Le bénévolat qui est l’origine du laxisme est presque inexistant dans les corps de service dans Ngidileu Commune », a-t-il mentionné.
La même source renseigne que « le conseil communal compte vingt-six (26) conseillers » et que « son budget tourne autour de cinq cents (500) millions. « La masse salariale tourne autour de trente (30) millions par an ».
Ngidilé est une commune qui n’est pas suffisamment prévue dans les politiques d’urbanisation, d’après les propos recueillis (des éléments interrogés) confirmés par le maire. En effet, « pour une meilleure urbanisation, des géomètres ont été recrutés pour améliorer la politique de lotissement », appuie-t-il. Sur la base de leurs expertises, « des projets de lotissements ont été adressés aux services techniques et d’intervention de l’Etat dont le CADASTRE, URBANISME, AGEROUTE, ONASE, SENELEC, IMPOT ET DOMAINE », rajoute-t-il. « Apres validation, les projets de lotissement sont soumis à la cellule URBANISME REGIONALE ». « Nous avons acheté une drone de quatorze (14) millions pour le mettre à la disposition du CADASTRE. Nous avons maintenant une cartographie de l’occupation de l’espace qu’est Ngidileu », retient-on de ses propos.
Idrissa Tall, est né le 4 juin 1957 à Velingara Tall, un village situé dans la commune de Ngidileu. Entrepreneur qui soumissionne à des marchés nationaux, il est retraité de sa propre entreprise. C’est à ce stade de sa vie d’acteur économique et d’entrepreneur reconnu au Sénégal et à l’étranger qu’il a décidé de mettre son expertise au profit de sa commune en devenant le maire.
Karimatou Faye