Le Conseil communal de la jeunesse (CCJL) fait le bilan de son mandat de cinq (5) ans. Interrogé ce mercredi sur la situation de la jeunesse lougatois, le président de ladite structure Gora Touré décrit un contexte complexe toutefois gérable.
« Le Conseil Communal de la Jeunesse de Louga est une structure de jeunes regroupant les associations et mouvement de jeunesse de Louga », d’après le président de ladite structure. A l’en croire, le CCJL sert de trait d’union entre les autorités locales et structures de jeunesse de Louga,
« Institution reconnue par la gouvernance, la préfecture, la mairie, le Conseil Communal de la jeunesse de Louga est un démembrement du Conseil National de la Jeunesse », explique-t-il « un interlocuteur à ses instances ».
D’après la situation décrite par l’actuel président du CCJL « la jeunesse lougatois fait 66% de la population locale ». Sa lecture du contexte montre « une jeunesse très politique ». Et « les appartenances politiques sont un peu difficiles à gérer quand vient le moment de prendre décisions », rajoute Gora Touré,
« Il arrive des situations ou seuls les intérêts sont mis avant, ainsi que les opportunités politiques », et pourtant, « tout le monde sait que cette institution obéit au principe de neutralité et d’objectivité, dans sa façon de traiter avec les dossiers », se plaint –il.
L’autre source de difficultés, selon le président du CCJL « provient par moment » des membres de la structure qui sont, en même temps « engagés dans les organisations de la société civile ». « Certains parmi, par moment raisonnent comme les politiciens quand ils veulent manipuler une organisation à des fin politiques ».
Le Conseil Communal de la Jeunesse lougatois vient de boucler son mandat de cinq (5) « avec un bilan passable », « malgré cette situation à l’origine de lourdeurs au bureau du CCJL », défend t-il.
Justement parlant de bilan, « nous ne pouvons omettre les difficultés et déficits financiers qui ont tenu compagnie dans la réalisation des programmes », souligne-t-il. Pour des raisons que seul le conseil municipal connait, « l’aide financier qui était prévu être versé sur le compte du CCJL n’est pas finalement arrivé », « mais nous avons tenu le coup, en nous contentant des moyens du bord», a-t-il souligné. « Pour ne pas perdre du temps à attendre cet aide», « nous sommes tournés vers d’autres partenaires extérieurs comme ANPEG, OLP… ».
« C’est ce qui a fait que nous nous sommes tournés vers la formation et la qualification pour doter des jeunes de qualifications avec ces organismes comme CEFAM, CFP ex CRETEF, la GIZ », informe t-il.
Pour précision, « Notre programme a été orienté dans la formation des jeunes et leur qualification sur des domaines bien précis ». « Collaboration CFAM et avec Office National de la Formation Professionnel qui nous facilité la formation de jeunes avec qualification dans les domaines informatique, maintenance, et bureautique », « quarante (40) autres en élaboration et évaluation de projet ».
De l’avis du président du Conseil Communal de la Jeunesse Lougatois, « si les jeunes ont rué vers la pratique du transport avec les motos ‘’diakartas’’, c’est parce que le chômage est toujours là». « Cette rué en masse vers la pratique du djakartas sans la maitrise peu suffisant de l’outil et sans des connaissances dur le code de la route nous a inspiré à collaborer avec la police pour initier les jeunes conducteurs au code la route », se lamente-t-il. Ce n’est pas tout : « nous y avons ajouté une formation en secourisme avec la complicité et la collaboration des sapeurs-pompiers », rajoute-t-il.
En conclusion, le président de l’organisation de la jeunesse lougatoise espère un prochain mandat moins pénible pour l’équipe qui va prendre place pour le prochain mandat. “Nous avons assez fait pour rendre fluide la machine. Il appartiendra à la prochaine équipe de montrer son savoir faire et sa maturité dans la gestion des dossiers de la jeunesse”, défit -il.