Appui à la diffusion de pompages solaires à Potou.

Appui à la diffusion de pompages solaires à Potou.

« Aujourd’hui nous sommes à 39 pompes installées, ceci dans le but de réduire le coup de production. Une pompe solaire peut durer 15 à 20 ans », Mr Djiby Ndiaye Directeur Général de l’Agence Nationale pour les Energies Renouvelables (ANER).

C’est hier, lors de la cérémonie de remise du dispositif que le DG  de l’ANER, est revenu sur l’évolution du projet d’électrification des zones rurales au Sénégal, particulièrement dans la zone de Louga, en présence du Gouverneur de la région Ali Bouyeu Amar, du maire de Leona Diamiodi et des autorités et acteurs du développement agricole de la zone.

Selon le document officiel sur le projet, « l’électrification des zones rurales » vise une « expansion du réseau national dans les régions rurales ». Les énergies renouvelables décentralisées constituent des solutions durables, en particulier dans les régions éloignées, retient –on du discours du DG de l’ANER. Cependant, renseigne-t-il « Son accès aux zones de productions s’avère difficile pour les petits producteurs » et « leur vitesse de mise en œuvre augmente plus lentement que nécessaire par rapport au manque d’accès à l’électricité dans les zones rurales du Sénégal, et les systèmes existants sont rarement utilises à des fins génératrices de revenus ».

Selon Mirey  Ephemba « c’est dans cette sillage « la GIZ a mis en place le programme Energie Verte pour les citoyens d’Afrique (GBE) afin de développer le marché des technologies solaires à usage productif à travers divers approches dont le financement basé sur les résultats ».

La Directrice adjointe du GIZ (qui est coopération technique allemande) par ailleurs représentant GPE en même temps indique que «  ce programme est une initiative du ministère allemand de la coopération économique et du développement mise en œuvre dans neuf (9) pays d’Afrique Sahélien dont le Sénégal ». « Il offre au citoyen un soutien technique et financier pour l’acquisition de système  d’énergie renouvelable décentralisé pour la fourniture d’électricité aux usages productif et aux institutions sociales  et des revenus des ménages en impliquant diffèrent acteurs  du secteurs des énergies renouvelable et du développement local » renseigne la même source.

 « Le financement basé sur les résultats est diffèrent des subventions traditionnelles », poursuit-elle. Mirey  Ephemba  indique que « son objectif est de stimuler les marchés d’accès à l’énergie, soutenir les entreprises privées dans toute la chaine de valeur et lever des barrières  financières et techniques pour surmonter les obstacles.

Selon Directeur Général de l’ANER, « par ce mécanisme, la GIZ/GBE accorde des paiements conditionnels, assujettis à l’atteinte de résultats de 50% du cout de chaque projet et met en contribution trois (3) acteurs clés du secteur » (créer un réseautage) : « les fournisseurs », « les utilisateurs » (clients) et « les institutions de microfinance » (IMF).

La même source précise que « les fournisseurs sont sélectionnés sur la base de l’expérience, de ressources humaines et matérielles, de capacité financière, de qualité de productions, de services et de délais d’exécution pour garantir aux utilisateurs la fiabilité et la durabilité des équipements de production ».

Djiby Mbaye informe que « les institutions de micro-finance assurent le recouvrement du crédit en utilisant tous les moyens légaux prévus à cet effet et restituent aux fournisseurs les 40%  qui représentent le crédit fournisseur octroyé aux bénéficiaires ».

Comme tous les projets de développement communautaire, celui-ci trainent des difficultés entre autres liées au « cout d’investissement initiaux assez élevés », au « manque d’auto financement » auquel font face « les fournisseurs et utilisateurs de ces technologie », au « manque d’offres de financements adaptés », au « manque e connaissance et de confiance envers les technologies de production, de stockage, et de distribution d’énergie renouvelable, des technologies solaires de mauvaises qualité inondant le marché », au problème lié au « installateurs non qualifiés qui proposent des services dans les zones éloignées », au moment où « les entreprises expérimentées dans le domaine sont basées dans les centres urbaines », indique le document officiel.

La cérémonie a pris fin avec une visite guidée aux installations des panneaux solaires.

Ndiambourinfo

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