Il existe des LOIS NATURELLES qui opèrent depuis l’aube de l’humanité, à harmoniser une vie (de couple) organique entre “Ciel” et “Terre”, entre l’Apparent et le coté caché de l’Univers. Ces mêmes lois opèrent à sécuriser l’ORDRE ETABLI (des choses). Ainsi, toutes les fois que cet ORDRE se retrouve menacé ou perturbé, ces lois se confondent et installent la GRANDE CONFUSION. Le chaos est l’expression de la confusion des lois de la nature: un signal.
Le chaos est un langage de “Nature–Mère”. Il arrive quand celle-ci se rebelle des exactions de l’Espèce-Homme. Ses formes sont diverses. Par moment, ca se présente avec le “visage” d’un séisms, d’un débordement de la mer, d’inondations, de pandémies. Dans certains contextes, elle se sert de la main de l’homme pour créer les conditions de sa propre punition à lui l’homme. le punir. ici, le chaos prend des formes comme des crises, l’esclavage, la guerre, la dictature, la pauvreté, l’injustice dans toutes ses formes. Quand les lois de la nature se confondent en réaction aux exactions de la main de l’homme, elle télécommande l’instabilité à régner. La confusion des LOIS NATURELLES s’oppose au retour du normal. Les issus dans l’administration de l’Univers se bloque: interruption de la circulation de la GRACE depuis “Ciel”.
Désordre. Confusion. Déséquilibre. Rengaine de drames, de phénomènes dévastateurs. Les crises cycliques, les révolutions, les phénomènes dramatiques naturels sont l’expression d’un non-concordance, d’un désharmonie entre “CIEL” et “TERRE”.
Par un rythme qui fait penser à un cycle, des imprévus de dégâts collatéraux tombent dessus à l’humanité comme signaux de colère émanant de Nature –Mère qui a un langage multiforme. Quand elle est « épanouie », elle rend la pluie -qui est ici métaphore de l’abondance, du bien-être, de la richesse. Derrière le symbolisme du « Baawunaan » et du reboisement dans les cultures ‘’Manding’’, ‘’Bambara’’ et ‘’sarakholé’’, un engagement à faire la paix avec la nature. En guise d’acquiescement, celle-ci accepte « la main de communion » qui lui est tendue. Le voilà “Ciel” qui ouvre ainsi ses vannes à laisser l’eau tomber en abondance, sur le champ. De nouveau, Terre revit à donner toutes les abondances- quand elle est « brutalisée », elle retient ses bienfaits et la malédiction (le chaos) s’abat sur l’homme.
Les cultures ‘’Manding’’ et ‘’Bambara’’ intègrent dans leurs traditions des gestes de communion, de communication avec Nature-Mère. Cet aspect de leurs codes traditionnels est un renouvellement de leur engagement de respect vis-à-vis des lois de Nature-Mère.
Les crises, les guerres, les soulèvements populaires, les aléas climatiques, la sècheresse, les phénomènes comme l’esclavage, la colonisation sont des signaux de la confusion des lois de la nature. La rébellion de l’Espèce homme sur l’ORDRE ETABLI DES CHOSES émet des signaux déclencheurs à l’attention de l’Univers. Ce Dernier ouvre AUTOMATIQUEMENT l’accès aux éléments perturbateurs de la nature. L’Univers a toute Une Armée suffisamment outillée et “équipée” a installer le désagrément pour l’homme.
La nouvelle allure « technique », la nouvelle orientation du monde moderne ont fini de prouver une volonté de défiance vis-à-vis de “Nature-Mère”. Tout va vers la substitution du “naturel” par l’ “artificiel”. Une tendance qui se bat pour faire du ” contre-nature” une LOI CULTURELLE planifiée à renverser l’ORDRE ETABLI. Il s’agit désormais d’une CONFRONTATION entre l’ORDRE ETABLI DES CHOSE et le NOUVEL ORDRE (MONDIAL on peut dire) avec son histoire de REBELLION sur les lois de la Nature-Mère.
Bref, rompre le couple “CIEL”–”TERRE” pour expérimenter une humanité sans Dieu. NOUVEL ORDRE (MONDIA)L avec une orientation (insidieuse) Contre-nature. Fidèle à sa posture de rébellion sur l’ORDRE ETABLI depuis l’aube des temps, le NOUVEL ORDRE (MONDIAL, dans sa facette contre-nature, est le prolongement de l’œuvre du DIABLE, entêté maintenir l’homme éloigné de Dieu, depuis le péché originelle qui lui a valu son renvoi du paradis.
Tout concourt à faire nier la NECESSITE de lier “CIEL” et “TERRE” et la dépendance de celle-ci du Premier. Le progrès fou de la science prétend pousser jusqu’à pouvoir se passer de Nature-Mère– ne plus avoir besoin du Ciel pour faire avoir la pluie ; ne plus être tenu par les liens du mariage pour demander au CIEL une progéniture (le sperme se vend à côté des possibilités de fécondation in vitro). La supposée « loi de l’attraction » commentée par les « progressistes » élimine Dieu Complètement dans l’esprit du monde moderne : « ce dont on rêve, on l’obtient à force d’y penser », dit-elle. A force d’écouter cette idée parler en lui, l’homme « moderne » en arrivera à retenir que le “CIEL” n’est plus NECESSAIRE pour mener une vie « moderne ».
Attristée et endeuillée par le projet de « rupture » en court d‘opérationnalisation, “Nature –Mère” pleure l’éloignement continue entre “CIEL” et “TERRE”. L’Espèce – homme isolé dans le champ d’expérimentation d’une vie sans Dieu, tout lui est désormais presque permis.
La Nature-Mère ne négocie pas ses lois et droits. Elle se révolte, consciente de Son Pouvoir de nuire, et de sa non-dépendance sur l’Espece-Homme qu’elle sait « enchaînée » par ses lois à elle la nature. Elle se rebelle au NOUVEL ORDRE pour autant que ce dernier refuse l’ORDRE ETABLI des choses.
Ainsi, à l’improviste et de la façon la plus spontanée qui soit, s’éjecte de son git « l’infiniment petit ». « Corona » sort ainsi ses «griffes » à ravager tout sur son passage. Bonjour la première vague. S’en suit la deuxième vague. Il se métamorphose en variant delta pour anticiper sur le vaccin. Il EST PLUS INTELLIGENT QUE LE VACCIN. Ainsi la courbe des cas atteints qui monte à petit saut et…hop ! Ca grimpe à merveille. Les cas communautaires rivalisent en nombre avec les pays déjà envoyés au chaos par le « petit machin ». En un temps record, le « le petit machin » partout sur toute l’espace terre, avec cette fois-ci un visage « inconnu ».
Douloureuse expérience d’une humanité « sans Dieu » : l’Espèce-Homme du siècle « moderne » subit le revers de la médaille de son « progrès ». Les tentatives de rupture d’avec Nature-Mère lui ont été si fatales. Cette rupture du lien, le sort a fait du coupable la victime : l’Espèce-Homme qui la commandité en souffre dans l’impuissance de formuler le bon remède, aux sauts capricieux de la nature. Même la chute de l’Esperance de vie, l’incapacité à formuler la bonne stratégie de résilience face aux chaos sont aussi un langage de la nature qui exprime son ras-le-bol, une malédiction invoquée par cette dernière.
Dans l’ivresse de la folie du progrès, il l’avait l’Espèce-Homme avait répudié à tort, Nature-Mère. Il a oublié, tout au début, de se réconcilier et de renouer le lien avec elle, la source. A tâtons, il se cherche et cherche la bonne formule pour résoudre l’équation des dégâts collatéraux, en vain. Désormais, orgueilleux de reconnaitre sa culpabilité et son impuissance à trouver la bonne formule, l’Espèce-Homme a désormais la preuve que CIEL demeure la source du souffle qui installe et restaure les équilibres. Plutôt que de l’avouer dans l’intention de se réconcilier avec elle, il se cantonne dans la fabrique de fausses solutions.
Ainsi du jamais vu, tous les systèmes sont ébranlés et menacés par le « petit machin » « Corona ». L’incertitude du lendemain se présente comme une menace. La peur. Le confinement. La distanciation. La chute des performances économiques. Les risques de pauvreté chez les puissances industrielles. L’impuissance des institutions internationales à ramener la stabilité et la quiétude à leurs ailiers puissants.
La donne qui lie les phénomènes naturels –heureux ou dramatiques- à la relation que l’Espèce Homme entretient avec la nature est presque absente des analyses.
Ce qui se passe actuellement dans le monde avec l’équation « Corona », c’est ce qui arrive quand l’interlocuteur direct de la nature en l’occurrence l’Espèce-Homme fait la sourde oreille et fait chier la nature quand elle lui « parle ». Sauve-qui-peut. Le retour de la stabilité de la vie dépend du respect de Nature-mère et de ses lois. Un nouvel épisode de déconstructions et de construction de paradigmes qui s’annonce incontestablement.
Sokhna Karimatou