Revue annuelle régionale 2020 sur l’éducation controversée

Revue annuelle régionale 2020 sur l’éducation controversée

« Louga occupe la troisième place au niveau national classement des performances », Lamine Fall de l’Inspection Académique (I.A) de La dite région.

« Malgré la pandémie, les résultats ont suivi au CFE, au Brevet et au Baccalauréat », s’est félicité président de l’IA de Louga. Ainsi pour le CFE, « le taux de réussite  a atteint 71% ». L’épreuve du BEFM, a enregistré 77% de réussite». Enfin les résultats du bac avoisinent les 51% » de repêchés, a indiqué la même source, ce jeudi, dans une session au Conseil Départemental de Louga.

La même source précise que « le même bilan est valable pour les écoles de formation notamment pour le BEP  et le BTS », à l’occasion de la présentation de la revue annuelle sur l’enseignement dans la région de Louga.

Concernant « le recrutement des 5000 enseignants promis par l’Etat », « l’inscription se fera via une  plateforme qui sera ouverte aux candidats», renseigne-t-elle. Avec cet outil, il sera procédé « à la  pré-sélection des profils qui remplissent les critères requises », précise-t-il. A l’en croire, « pour ceux qui sont détenteurs de diplômes professionnels, le recrutement sera automatique ». Par compte s’agissant des détenteurs de « diplômes académiques » « comme le bac, la License et autres » il sera organisé pour eux « des essaie dans les inspections de l’éducation et de la formation », retient –on de sa présentation.

Toutefois, ce bilan supposé satisfaisant présenté par l’Inspection d’Académie de Louga manque de convaincre le CAPEP. Conseil Académique des Acteurs et Partenaires de l’Enseignement Privée, à travers son porte-parole Aline Badara Ndiaye, a passé en revu un ensemble de problèmes et difficultés qui n’ont pas figuré dans le bilan présenté.

Justement parlant des « 5000 enseignants promis par l’Etat » « la question du comment se pose », souligne-t-il. Comment se fera la sélection et ou se fera la sélection ? « Qui sont réellement concernés ? « sans doute profils sortis du Pastef viennent en première place ; suivi des détenteurs de  diplômes professionnels et en fin les bacheliers chômeurs qui étaient dans l’informel », indiquent-il.

Le porte-parole du CAPEP en profité pour adresser à l’IA de Louga un certain nombre de question dont « le quota des enseignants des écoles coraniques retenu dans le lot des 5000 instituteurs à recruter ». « Quel sera leur profil ? S’agira de maitres coraniques qui vont être désormais officiellement engagés par l’Etat ou plutôt des profils arabisants ou francisant sortis de l’école officielle», a-t-il demandé au président de l’Inspection Académique.

Ce n’est pas tout. « Depuis 2014, il a été approché 15 daaras ». « Aux 14, il a été promis de leur construire des salles de classe pour la tenue des cours». « Il y’en a qui avaient déjà pris le risque de démolir leur bâtiments usés », indique Alioune Badara Ndiaye. « Depuis 2014, parmi ces 14 daaras, seule une s’est vue construire un local », renseigne la même source.

Le porte-parole du CAPEP en a profité pour indexer la mairie un doigt presque accusateur. A l’en croire, « la municipalité a manqué de soutien à l’enseignement privé ». « Le cas de la mairie de Louga est une illustration », dénonce-t-il. « A une seule école, la municipalité de la commune à doter de cahiers et de stylos », indique la même source. « Idem pour le cas des mairies des communes de Ngidileu et de Thiamène qui ont procédé de la sorte », a conclu le membre du Conseil Académique des Acteurs et Partenaires de l’Enseignement Privée.

Sokhna Karima

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