« Nous venons de dépasser la barre des 500 cas » a déclaré Docteur Ba du district sanitaire de la commune de Louga.
C’était ce samedi au centre culturel Serigne Sam Mbaye, la cérémonie officielle de remise des dons de produits et d’équipements par Ndiambour SOS humanitaire au secours des populations dans la lutte contre la pandémie. Docteur Ba en a profité pour faire l’état des lieux de la pandémie dans la région de Louga. Le virus corona est expansion dans le Ndiambour. Telle est le constat du chef du district sanitaire de la commune de Louga.
Depuis la première vague, « 535 sont enregistrés dans la région. Les 266 cas sont enregistrés dans le département », a renseigné Mr Ba. Selon les données avancées par le chef du district de Louga Commune, dans le département, « la commune de Louga a enregistré plus de 70% de ces cas a elle seule», comparé « aux autres districts de sakal, de Keur Momar Sar et de Koki ».
La même source indique que dans ce bilan, « les 72 % de cas sont observés dans la 2ème vague ». « Sur les 187 enregistré à Louga, les 135 sont enregistrés durant la 2ème vague qui n’a duré pour le moment que 2 mois ». « La première vague qui duré 8 mois a fait moins de dégâts », souligne-t-il. A l’en croire. Le bilan décrit « 14 morts dans la 2ème vague, comparé à la première ou dans les 52 cas, il y’avait juste 4 décès, soit un décès tous les 2 mois ». Toujours concernant le taux de décès, « le mois de décembre, nous avons enregistré 2 » ; par compte « le mois de janvier le nombre a atteint 12 » ; « soit 14 décès pour juste 2 mois ».
Allure exponentiel : le rythme de décès a indiqué “un tous les 15 jours le mois de décembre » et « 3 morts chaque semaine pour le mois de janvier », constate-t-il.
Selon les données avancées par le chef du district sanitaire de Louga Commune « la moyenne d’âge tourne autour de 72 ans », concernant les décès. Or, constate-t-il, « cette tranche d’âge n’ont, souvent pas d’activités à l’extérieur de chez eux ». « Même dans la rue, les quelques personnes âgées rencontrées portent, désormais, pour la plupart du temps le masque ». « Peut-être que c’est les jeunes qui chopent le virus dans la rue et qui l’introduisent à la maison », déduit-il.
Pour mesure l’ampleur à sa juste valeur, le débat tourne aujourd’hui autour du dépistage populaire. Seulement, « ceci demande des moyens qui, ne le savons tous, manquent », s’est –il désolé. « Les sujet dépistés sont les contacts vulnérables et les sujets contacts symptomatique ». « Le dépistage populaire à un cout est élevé ». « La solution actuellement, c’est la vaccination », a-t-il conclut.
Anna Touré