Présentation

Données physiques

La région de Louga, ancienne province du Ndiambour, a été mise en place par la réforme administrative de 1976. Elle était alors la huitième région administrative du Sénégal. Créée par la loi n° 76 61 du 26 Juin 1976 qui consacra la partition de l’ex – région de Diourbel en deux entités administratives distinctes, la région de Louga couvre une superficie de 24 847 km2, soit 12, 60 % du territoire national. Elle occupe en terme de superficie la 3ème place au niveau national après les régions de Tambacounda (59 602 k km2 : 30,30 % du territoire national) et de Matam (29 424 km2 : 15 % du territoire national).
Comprise entre les latitudes 14° 70 et 16° 10 Nord et les longitudes 14° 27 et 16° 50 Ouest, elle est limitée au Nord et à l’Est par la région de Saint-Louis, au Sud par les régions de Thiès, Diourbel et Kaolack. L’océan Atlantique constitue la limite occidentale de la région et lui offre une façade maritime qui s’étale sur près de 50 km. Louga occupe ainsi une position de carrefour qui lui a valu d’être pendant longtemps une zone d’échanges entre plusieurs régions.

Relief et type de sol

Analyse de la pyramide des âges

Différents types de sols peuvent être observés dans la région de Louga. Le territoire régional se compose principalement de trois grandes unités pédologues :

  • les sols ferrugineux tropicaux peu lessivés (Sols Dior)
  • les affleurements latéritiques
  • les sols bruns et brun rouges.

Ces sols sont surexploités, particulièrement au centre et au sud. Cette situation écologique alliée aux aléas climatiques a modelé un déséquilibre au niveau de la végétation.

Quant à la zone des Niayes située sur la façade maritime, elle est constituée par une bande de terre s’étendant sur 15 km de large, de la mer vers l’intérieur. La région de Louga présente un relief plat avec des formations dunaires dans sa partie Occidentale et Septentrionale, des affleurements latéritiques à l’Est et des sols ferrugineux tropicaux lessivés (les sols diors) au centre.

Dans l’analyse de toutes les caractéristiques de la population, l’âge et le sexe constituent à n’en pas douter les deux variables démographiques dont on doit fondamentalement tenir compte.

La structure par âge et sexe d’une population, à un moment donné, demeure la résultante des choix temporels des individus en matière de procréation, de la fréquence des décès et de l’intensité des flux migratoires.

Donc toute démarche sérieuse de planification du développement doit obligatoirement tenir en compte ces deux caractéristiques démographiques de la population cible.

La structure démographique de la région de Louga est dominée par les franges les plus jeunes de la population, à l’image du Sénégal.

Selon les projections de l’ANSD, la structure par âge de la population de la région de Louga en 2016 montre une population jeune où les personnes âgées de 0-14 ans représentent 42,7% de la population, les 15-64 ans 53,3% et les 65 ans ou plus seulement 4%. Les habitants de la région de Louga en âge de voter(les 18 ans ou plus) représentent un peu plus de la moitié de la population régionale soit 50,4%(478557 personnes). La population électorale est plus importante chez les femmes (52,8%) que les hommes (47,9%).

La région de Louga présente une population essentiellement jeune dont 54% ont moins de vingt (20) ans avec un déséquilibre global en faveur des femmes. La population rurale est plus importante au plan des effectifs. La population de la région de Louga est inégalement répartie dans l’espace régional avec une densité moyenne de 38 habitants/km2. La répartition spatiale montre une plus forte concentration de la population dans les départements de Louga (abritant la capitale régionale) et de Kébémer avec des densités respectives de 72 et 74 habitants/ km2 contre seulement 17 habitants / km2 pour le département de Linguère.

PRINCIPALES ACTIVITES ECONOMIQUES

La région de Louga est une zone à vocation essentiellement agropastorale. En effet, l’économie régionale dépend essentiellement de l’agriculture et de l’élevage et dans une moindre mesure de la pêche du fait de la rareté des ressources halieutiques. Mais Louga est aussi une région de longue tradition culturelle. C’est une région à économie très fluctuante qui vacille selon les performances ou contreperformances des activités rurales, qui, malgré la dégradation constante de l’environnement, arrivent à réaliser certains résultats intéressants.

Mais la régression de la qualité des sols, l’insuffisance et la vétusté du matériel  agricole et les aléas climatiques influent beaucoup sur les rendements des cultures pluviales dont l’avenir incertain constitue un facteur de promotion du maraîchage qui se développe au niveau des cuvettes des Niayes, des terroirs de Keur Momar Sarr et autour des forages. L’élevage constitue l’une des activités maîtresses de la région en raison de l’appartenance d’une grande partie de son territoire (65%) à la zone sylvo-pastorale. Il occupe avec l’agriculture plus de 80% de la population. Il est de type extensif et transhumant avec la disponibilité de parcours naturels et l’existence de forages pastoraux. Grâce à l’importance des zones de pâturage (21 000 km2), à l’expérience longtemps acquise par les éleveurs et la présence d’unités pastorales mise en place par le PAPEL, la région de Louga constitue véritablement une zone d’élevage.

Le secteur secondaire encore à la traîne, avec la fermeture d’unités industrielles est caractérisé par des difficultés structurelles, même si par ailleurs l’artisanat jouit d’une bonne réputation dans le domaine de la menuiserie, la tapisserie, la confection de chaussures, d’objets d’art et d’instruments de musique et la poterie. Le commerce connaît un essor certain notamment au niveau des matériaux de construction.

D’autres activités de services nées des nouvelles technologies et du transport (cyber café, services de bureautique, mototaxis) émergent et occupent une bonne partie des jeunes.

Visit Us On TwitterVisit Us On Facebook